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Se mobiliser, c’est agir pour

Parvenir à faire de l’emploi un objectif revendicatif à part entière, c’est obtenir des résultats concrets. C’est s’engager dans la bataille des idées....

Parvenir à faire de l’emploi un objectif revendicatif à part entière, c’est obtenir des résultats concrets. C’est s’engager dans la bataille des idées pour faire reculer le fatalisme répandu par le patronat et mettre en avant sa responsabilité permanente, notamment au travers de sa responsabilité sociale.

Il faut agir pour faciliter l’embauche des jeunes, notamment au travers de l’alternance, diminuer le recours à la sous-traitance et aux contrats précaires, instaurer de véritables possibilités d’évolution de carrière et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), aider les moins qualifiés aux travers de formations adaptées.

Cette démarche permettra une meilleure sécurisation et une meilleure transition lors des évolutions du parcours professionnel.

Notre implication syndicale doit aussi se faire le plus en amont possible, avant toute décision définitive de restructuration, en intervenant sur les choix économiques et industriels et en intégrant la dimension territoriale.

L’organisation du travail doit concourir à préserver l’intégrité des salariés, tout en contribuant à leur émancipation. Négocier sur les charges de travail et leur répartition, les conditions et l’organisation du travail, la pénibilité, permet de combattre les effets négatifs du stress.

Notre action syndicale passe aussi par la prise en charge des harcèlements moral et sexuel, mais aussi d’autres formes de violences (attitudes xénophobes, racistes ou homophobes, actes d’incivilité, injures…).

La sécurité industrielle et environnementale demande une mobilisation de tous les acteurs (chefs d’entreprise, salariés et syndicats, autorités de contrôle, État, collectivités territoriales, associations…). L’évaluation a priori des risques doit devenir une référence pour tous.

La réparation des préjudices liés aux risques professionnels est un levier pour la prévention. La CFDT s’investit fortement pour mieux faire reconnaître les maladies professionnelles, en particulier celles provenant de l’exposition aux risques à effets différés, dont l’amiante.

Ce sont d’abord la rémunération et les conditions de travail qui rendent le travail attractif et permettent de valoriser les métiers.

La CFDT revendique une véritable négociation sur des modes d’organisation du travail qui développent les savoirs des salariés, qui favorisent la validation des acquis de l’expérience, qui facilitent des dispositifs « passerelles » permettant aux salariés de quitter des activités contraignantes.

Un travail de qualité suppose aussi des modes de rémunération motivants, dont le salaire reste la composante essentielle, qui reconnaissent les compétences mises en œuvre et prennent en compte les différents éléments périphériques du salaire et le désir d’évolution de carrière.

L’intervention syndicale sur le travail, son organisation, son contenu et ses conditions exige une élaboration de projets revendicatifs au plus près du terrain. Pour cela, nos pratiques doivent allier capacité de diagnostic, d’analyse et de construction collective enrichie grâce à la participation des adhérents et des salariés.

La flexibilité des horaires, la diversité des lieux de travail, le télétravail et l’évolution des métiers de production vers des métiers de services imposent la recherche de nouvelles réponses pour respecter l’équilibre individuel et collectif des salariés, en particulier dans les situations de mobilité imposée.

La durée du travail reste une référence essentielle pour les salariés et la RTT doit être généralisée, notamment aux PME/TPE.

Le développement des astreintes, les nouvelles technologies d’information et de communication rendent beaucoup plus floue la séparation « pendant et hors temps de travail ». Quitter son lieu de travail ne signifie pas nécessairement « déconnexion » et fin de la journée de travail. De nouvelles garanties doivent en limiter les effets pervers.

Nos revendications pour une meilleure articulation de ces différents temps de vie nécessitent d’intégrer les problèmes de socialisation et de citoyenneté dans la vie quotidienne, ainsi que les besoins d’organisation du territoire (transports, loisirs, services, commerces, gardes d’enfants, logements de qualité…).

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