En cette période de vœux, le comité de pilotage santé/sécurité ne restera pas sur le slogan
« Bonne santé ». Il continue à construire l’action syndicale pour en faire une réalité concrète pour les salariés du champ professionnel de la FCE.
Les évolutions de la médecine du travail doivent être une opportunité pour redynamiser l’action des équipes syndicales dans les instances représentatives. Les missions des services de santé ne sont pas limitées aux visites médicales ! Elles doivent pleinement s’inscrire dans le développement de la prévention au travail. Le comité de pilotage va se saisir de ces nouvelles règles et construire un projet revendicatif adapté aux métiers de la FCE. Cette démarche s’inscrit dans la suite de celle de lutte contre la sous-déclaration des accidents de travail, présentée dans le guide édité par la FCE. Après le rassemblement annuel fédéral à Paris sur le sujet, il est proposé aux syndicats de d’organiser des rencontres militantes régionales pour agir concrètement dans les entreprises.
L’autre axe fort pour 2017 sera de développer le dialogue social sur la prise en charge de la sécurité industrielle dans les entreprises à hauts risques. Pour cela, la FCE s’est impliquée fortement dans l’approche des facteurs humains et organisationnels de la sécurité (FHOS). Cet engagement a permis de réaliser un projet très innovant sur un site pétrochimique en Normandie, et de montrer que l’implication syndicale dans le développement d’un diagnostic sécurité est très positive, car elle intègre les salariés des entreprises intervenantes comme ceux de l’entreprise utilisatrice. Le rôle des représentants du personnel s’inscrivant dans une démarche renouvelée de garant de la parole libérée. Il est en effet essentiel de garantir aux salariés qu’ils peuvent s’exprimer sans risque. Les représentants du personnel mettent aussi tout en œuvre pour que ce diagnostic soit transparent et suivi d’effet !