La santé, la sécurité et les risques industriels majeurs constituent un axe revendicatif essentiel de la FCE-CFDT. Même si les ordonnances, réformant le code du Travail, réduisent les moyens du dialogue social, elles ne démobiliseront pas l’engagement de la fédération. Le syndicalisme a certes besoin de moyens pour défendre les conditions de travail des salariés, mais sa force essentielle réside dans ses convictions. Agir pour la santé, la sécurité, la qualité de vie au travail est un enjeu de la société moderne, et la CFDT en fait une priorité. Dès la parution des décrets, la FCE s’organisera pour soutenir les syndicats et les équipes syndicales, afin que notre action sur les conditions de travail et la qualité de vie au travail puisse se poursuivre.
La journée du 14 novembre prochain sur la prise en charge des risques psychosociaux en entreprise rencontre un très vif succès. Soixante-dix militants sont déjà inscrits à ce jour. L’équipe de préparation a présenté le déroulé de cette réunion, qui se veut résolument interactive avec les participants. Vu le succès rencontré, une liste d’attente a été ouverte pour comptabiliser les militants intéressés qui ne pourront être accueillis lors de cette journée. Un nouveau rendez-vous sur le même thème est déjà programmé le 23 janvier 2018.
La FCE-CFDT est particulièrement attentive à la place de la médecine du travail dans la prévention pour la santé et la sécurité des salariés. Dans la plupart des entreprises, ce sont des services interprofessionnels de santé au travail qui assurent cette mission. La Confédération et la fédération ont engagé une action commune pour que ces services inscrivent dans leur orientation des actions liées aux priorités des champs professionnels de la Chimie et de l’Energie. Le Copil a engagé une réflexion pour que les syndicats soient le pivot de son développement entre les sections d’entreprises et les Unions régionales interprofessionnelles.