Le 28 avril prochain, la CFDT avec d’autres organisations syndicales
françaises a décidé de prendre part à la journée d’action organisée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) pour l’amélioration des conditions de travail et la reconnaissance de la pénibilité. Des manifestations sont organisées partout en France, dans toutes les régions. A Paris, un rassemblement est prévu à midi devant le siège du Medef, pour interpeler le patronat. Ce 28 avril est l’occasion pour la FCE-CFDT de rappeler, à l’ensemble des chambres patronales, sa volonté et sa détermination de voir aboutir les négociations qui vont être ou qui sont déjà engagées. La loi du 9 novembre 2010 prévoit que les négociations de branches et d’entreprises doivent s’ouvrir maintenant et rapidement. Nous sommes en attente des différents décrets d’application. Mais les rencontres, obtenues par la confédération avec le ministère, n’augurent pas d’avancées significatives favorables aux salariés.
La FCE-CFDT a donc décidé d’envoyer un courrier aux représentants des patrons de toutes les branches de ses champs professionnels, leur rappelant, que les négociations qui vont s’ouvrir, devront permettre d’aboutir à des dispositifs alliant prévention, amélioration des conditions de travail, aménagement des carrières professionnelles et réparation avec une juste compensation des conséquences de la pénibilité sur l’espérance de vie.
Ce dossier de reconnaissance de la pénibilité est porté depuis de nombreuses années par la CFDT. Il s’est notamment traduit dans la réforme des retraites en 2003, au travers du dispositif « carrière longue ». Ce dernier a permis à des milliers de salariés de bénéficier d’une retraite anticipée. Les négociations entre 2005 et 2008 n’ont pas abouti.
Dans la lutte contre les conséquences que peut avoir le travail sur l’espérance de vie, et parce qu’il s’agit de justice sociale, la FCE-CFDT pèsera de tout son poids, avec les salariés, pour obtenir de véritables avancées dans les négociations à venir. A l’ensemble des partenaires sociaux, patronat et syndicats, de prendre également toutes leurs responsabilités.
Ce 28 avril est une étape à ne pas manquer. Elle sera suivie par une campagne d’action lancée par la Confédération dans les prochaines semaines, pour faire aboutir nos justes revendications sur la prise en charge de la pénibilité. A chaque militant et à chaque adhérent d’y prendre toute sa place.