Le rassemblement santé/sécurité fédéral du 15 novembre dernier a accueilli plus de cinquante militants prêts à s’investir sur cet objectif. Pour bien lutter, il faut comprendre le fonctionnement, identifier les raisons de la sous-déclaration et s’organiser syndicalement. Le guide « Accidents de travail (AT) / maladies professionnelles (MP), prise en charge syndicale, lutter contre la sous-déclaration », édité par la FCE (disponible sur le site fédéral), développe ces différents aspects. La journée a débuté par une présentation qui rappelle que la sous-déclaration est une fraude inacceptable : les salariés victimes sont spoliés de leurs droits, la collectivité va prendre en charge des frais qui ne lui incombent pas. Elle va aussi à l’encontre d’un objectif essentiel, le développement de la prévention. Pour cela, la FCE propose de mieux défendre les droits des adhérents victimes d’un accident ou d’une maladie professionnelle, de négocier dans les entreprises les processus de déclaration et de traitement des AT, des enquêtes, des postes aménagés… Deux ateliers ont permis aux militants de travailler sur les critères positifs dans les accords d’intéressement et la prise en charge des maladies professionnelles. Pour appuyer ces démarches de prévention, un ingénieur conseil de la Caisse nationale maladie a rappelé ce que représente le coût humain et financier des AT et MP. Il a ensuite présenté les dispositions de soutien aux actions de prévention disponibles pour accompagner les démarches des entreprises. Il n’y a donc pas d’excuses pour continuer de « cacher » les accidents de travail. Agir pour la prévention est une priorité que les militants CFDT doivent revendiquer avec force !