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Sanofi Aventis : coup de tonnerre dans la Visite médicale

Le 24 octobre, Sanofi Aventis France, filiale qui commercialise les produits du groupe en France, annonçait lors du Comité central d’entreprise (CCE) un projet de réorganisation conduisant à la suppression de 504 postes, dont 399 postes de visiteurs médicaux et 105 postes de support aux forces de vente.

Le 24 octobre, Sanofi Aventis France, filiale qui commercialise les produits du groupe en France, annonçait lors du Comité central d’entreprise (CCE) un projet de réorganisation conduisant à la suppression de 504 postes, dont 399 postes de visiteurs médicaux et 105 postes de support aux forces de vente.

A ce jour, la FCE-CFDT ne voit pas de raisons économiques propres au premier laboratoire français qui justifieraient la suppression de ces postes. D’autant que la réorganisation avancée en mai dernier, et prévue à effectif constant pour les deux ans à venir, n’a pas encore pu produire ses effets. Les mesures de réduction des frais de santé prises par les pouvoirs publics sont d’ailleurs la seule justification économique donnée par la direction du laboratoire. Mais s’il est vrai que ces mesures ont impacté cette année les résultats de l’entreprise, sa santé financière reste bonne. Christian Lajoux, P-DG de l’entreprise et président de la chambre patronale (le Leem), n’a-t-il comme seule justification à ces suppressions massives de postes que les mesures gouvernementales mises en place et à venir ? Cette annonce ne risque-t-elle pas, par ailleurs, d’être suivie par d’autres laboratoires ?

Lors du CCE du 7 novembre dernier, les représentants du personnel ont missionné le cabinet d’expertise Syndex pour analyser le Livre IV et évaluer la justification économique du projet. Les résultats de cette expertise, qui pourraient être présentés d’ici un mois, devraient permettre aux organisations syndicales de faire des propositions alternatives permettant de sauvegarder l’emploi. D’ici là, il est exclu pour la FCE, comme pour l’ensemble de l’intersyndicale qui regroupe toutes les organisations sauf la CGT, d’engager une négociation sur les mesures sociales d’accompagnement de ce plan.

Si la Visite médicale se retrouve aujourd’hui en première ligne d’une réorganisation, les salariés de l’Industrie pharmaceutique, mais aussi de la Répartition pharmaceutique, connaissent depuis des années des plans successifs de suppression de postes et de réorganisation, visant à maintenir la profitabilité des entreprises à un niveau élevé. La FCE ne peut accepter que les entreprises pharmaceutiques fassent supporter aux seuls salariés les conséquences de leur stratégie. Comme elle n’accepterait pas non plus qu’une entreprise qui connaît une croissance forte, durable et profitable, fasse supporter aux dispositifs de solidarité nationale le coût de sa réorganisation.

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