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Salaires, une priorité sociale

La progression du pouvoir d’achat est une des préoccupations majeures des salariés.

La progression du pouvoir d’achat est une des préoccupations majeures des salariés. Pour la CFDT, c’est une revendication syndicale prioritaire, qui doit se traduire d’abord par des augmentations générales de salaire. Elles doivent compenser au minimum le niveau de l’inflation au titre de l’équité des salariés face à la montée des prix. C’est d’autant plus vrai pour les salariés des petites entreprises qui ne bénéficient pas, ou peu, de rémunérations périphériques ni d’augmentations individuelles.

Si les grands patrons ont bien gagné 40 % de plus depuis 2006 et que les entreprises continuent d’afficher des bénéfices record, les salariés eux n’ont pas bénéficié de telles largesses. Ils subissent de plus en plus une dégradation de leur pouvoir d’achat, notamment du fait de la forte hausse des prix des matières premières et des produits alimentaires.

Dans plusieurs conventions collectives nationales de nos secteurs professionnels, la FCE-CFDT a signé des accords salariaux qui assurent un socle de garanties minimales pour l’ensemble de ces salariés. Les équipes syndicales ouvrent maintenant les négociations annuelles obligatoires. Comme tous les ans, elles vont se heurter à leurs directions d’entreprise. Et toujours, le contexte économique, les résultats des entreprises, la bataille sur les chiffres de l’inflation, le rapport entre augmentations générales et mesures individuelles, la possibilité d’effectuer des heures supplémentaires, le paiement des jours de RTT seront des excuses pour minimiser les augmentations générales.

Si la loi oblige l’employeur à tenir ces négociations dans les entreprises, il n’y a pas d’obligation de résultats. Trop souvent, celles-ci se limitent à des échanges conflictuels entre directions et délégués syndicaux. Nous devons donc nous interroger sur l’évolution de ces négociations salariales. Ne faudrait-il pas aller vers une obligation de résultat où les partenaires sociaux auraient l’obligation d’aboutir à un accord ? Cela renforcerait le rôle et la responsabilité des organisations syndicales et des patrons. Il est aussi nécessaire d’interroger la politique d’allègement de charges mise en œuvre par le gouvernement sans réelles contreparties pour l’emploi et les salaires.

Pour la FCE-CFDT, le dialogue social doit se renforcer pour que la politique contractuelle reste la norme en matière salariale, tant au niveau de la branche professionnelle que de l’entreprise. Et pour y réussir, l’implication des salariés est un élément incontournable qui permet de créer les conditions du rapport de force afin d’aboutir sur nos revendications.

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