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Salaires mini-conventionnels

La paritaire mixte du 20 décembre 2002 a failli se solder par un échec. Aucun accord n’a pu être trouvé. La volonté des organisations syndicales de négocier en vue d’aboutir à un accord l’a emporté.



La paritaire mixte du 20 décembre 2002 a failli se solder par un échec. Aucun accord n’a pu être trouvé. La volonté des organisations syndicales de négocier en vue d’aboutir à un accord l’a emporté.

Depuis septembre 2001, la négociation sur les salaires mini-conventionnels piétine.

Les organisations syndicales ont demandé l’intervention du ministère du Travail. Depuis un an et demi, un inspecteur du travail préside les paritaires.

Le 19 décembre 2002, une interfédérale s’est réunie afin d’analyser les dernières propositions patronales. Toutes les organisations syndicales ont été unanimes pour rejeter cette proposition. Elle abandonnait le lien entre le salaire, la classification et l’horaire de travail qui sont des fondamentaux de la convention collective.

Déclaration commune

Une déclaration commune a été élaborée pour la paritaire mixte du 20 décembre 2002 pour indiquer au patronat que sa dernière proposition était irrecevable et qu’elle ne pouvait être une base de négociations.

Une suspension de séance s’est avérée nécessaire. Le même jour, une nouvelle déclaration des organisations syndicales a rappelé leur attachement à la CCN, au paritarisme et leur volonté d’aboutir à un accord.

Revendications de la FCE-CFDT
La FCE-CFDT s’est exprimée au nom de tous pour rappeler nos revendications :

• pied de grille au K125 à 1 154,27 ¤. Refus de suppression des K125 et 135 ;

• maintien d’un salaire conventionnel mensuel base 152 heures ;

• maintien du SMP afin de maintenir une évolution de la prime d’ancienneté et des primes de poste des continus.

Jusqu’à ce jour, la chambre patronale n’a cessé de répéter qu’elle n’avait aucun mandat pour réviser la convention collective. Aujourd’hui, elle n ‘hésite pas à proposer la suppression des coefficients 125 et 135 pour ramener le 145 au niveau du Smic (1 154,25 ¤) en 2005.

Dans le même temps, le SMP est déconnecté de la formule de calcul des salaires minima. Et cerise sur le gâteau,la proposition du patronat bloque toutes les rémunérations du 190 au 880 pour trois ans. Une nouvelle proposition patronale
va nous parvenir dès janvier en vue de la paritaire mixte du 25 février 2003.

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