Les Présidents d’EDF et Gaz de France, dans le cadre d’une réunion sur les salaires ce 22 octobre, ont eu l’indécence de proposer une augmentation salariale de 0,3 % au 1er janvier 2003 et de 0,7 % au 1er septembre 2003. Ces propositions, très en deçà des attentes légitimes des agents de la branche des IEG, sont insignifiantes, insuffisantes et insultantes.
Insuffisantes, parce qu’elles ne rattrapent pas l’augmentation du coût de la vie. Les agents des IEG ont perdu 4,1 % de leur pouvoir d’achat depuis 2000. Cette situation est inacceptable notamment pour les bas salaires et les basses pensions.
Insultantes, parce qu’elles ne correspondent pas à ce que vivent les agents dans leur entreprise (investissement dans leur travail particulièrement pendant les aléas climatiques, restructurations incessantes, dégradations de leurs conditions de travail ).
Les agents ne demandent pas l’aumône, mais une juste reconnaissance de leur travail.
La création de la branche aurait du permettre de véritables négociations sur les salaires.
Après avoir maintes fois réclamé l’ouverture de ces négociations, notre organisation syndicale constate que, décidément, rien ne change.
La FCE-CFDT exige de véritables négociations salariales de branche et revendique l’application immédiate d’une revalorisation des salaires d’au moins 5 %.
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