Quelles sont les pistes de la direction ?
Suppression de la réduction collective du temps de travail (32 heures collectif) : jugée incohérente et inéquitable par la direction. Elle estime anormal que ces salariés qui ont fait le choix de travailler moins puissent faire des heures supplémentaires ou placer des jours sur leur CET ;
Suppression des 4 x 8h45 au motif que cet aménagement ne répondrait pas aux besoins de l’entreprise ;
Extension du forfait jours à la très grande majorité des cadres, avec à la clé une augmentation importante du nombre de jours travaillés : alors que les salariés de RTE sont tenus de travailler aujourd’hui 194 jours par an, on leur demandera probablement de travailler demain entre 202 jours (comme chez ENEDIS) et 209 jours (comme chez EDF). En contrepartie de l’allongement du temps de travail, la direction écarte l’attribution de NR comme cela avait été pratiquéchez EDF ;
Pause méridienne : extension imposée de 35 minutes minimum à 1 heure maximum.
Remise en cause possible des règles duCET, moins de deux ans après la conclusion d’un avenant sur le sujet, alors qu’il nous avait été dit précédemment que ces règles ne seraient pas modifiées …
La CFDT ne souhaite pas de renégociation de l’accord ATT.
Cet accord assure aux agents depuis dix ans un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Cet accord n’a pas empêché et n’empêchera pas RTE de parfaitement accomplir demain ses missions de service public au service de tous. Dans ses conditions, pourquoi vouloir tout remettre sur la table au nom de l’air du temps ?
Quelle suite est proposée par la direction ?
Avant de rentrer dans la phase de négociation, la Direction souhaite établir un diagnostic sur l’ATT au cours du 1er trimestre 2018. Ce diagnostic servirait de données d’entrée pour une négociation prévue jusqu’à fin 2018. Dans la phase critique qui s’ouvre, nous appelons tous les agents à la vigilance.