Le CCE avait ordonné en avril dernier une expertise sur les conséquences économiques et sociales d’une éventuelle ouverture du capital de RTE. Lors du CCE du 15 juin, le rapport d’expertise a fait l’objet d’échanges avec Valérie Champagne, membre du directoire en charge des finances.
Il en résulte que l’ouverture du capital pourrait avoir des conséquences funestes pour RTE et pour ses agents :
EDF a refusé de recevoir l’expert mandaté par le CCE de RTE. L’actionnaire aurait-il quelque chose à cacher ?
Dans ces conditions, les élus du CCE ont décidé unanimement, à l’initiative de la CFDT, de mettre en œuvre un droit d’alerte économique qui permet de poser officiellement des questions au Conseil de Surveillance, soit à l’actionnaire EDF.
Au-delà de cette procédure, nous savons bien que l’ouverture du capital est une décision politique sur laquelle le personnel a le pouvoir de peser en se mobilisant massivement, comme il l’a fait les 3 et 24 mai derniers. Les dangers pressentis par la CFDT se confirment, accentuons la pression !