Le 13 juin dernier, une vingtaine de militants ont participé au RJF, dans les locaux de la FCE-CFDT, à Paris. Une journée thématique consacrée à l’impact de la maladie sur le contrat de travail et aux pratiques d’accompagnement des salariés en arrêt maladie.
Durant la matinée, animée par Me Céline Cotza, du cabinet juridique LPS, des sujets aussi divers que variés, tels que la faute inexcusable de l’employeur, l’avis d’inaptitude, le reclassement, le handicap au travail, ou la loi du 22 avril 2024 relatif aux congés payés ont animé les débats.
L’après-midi, sous l’animation d’Anne Benedetto, du cabinet d’experts Syndex, a permis aux militants d’approfondir ou d’acquérir des connaissances relatives à la pénibilité, aux RPS, aux situations à risques dans l’entreprise et aux dispositifs de prévention de la désinsertion professionnelle.
Année après année, les études sur la santé au travail en France soulignent l’inflation des inaptitudes prononcées en raison d’usure professionnelle sur une longue période, avec notamment l’apparition de troubles musculo-squelettiques.
Pour la FCE-CFDT, la prise en charge réelle des conditions de travail des salariés est un levier essentiel d’amélioration et de prévention des risques dont les élus de CSE, notamment, doivent s’emparer pour éviter des conséquences physiques, psychologiques et sociales parfois dramatiques.
Dans le cadre des congés payés, relatifs à la loi du 22 avril dernier, la FCE-CFDT recommande aux équipes syndicales de s’emparer du sujet dans les entreprises en demandant l’ouverture d’une négociation sur le sujet.