Le comité de pilotage FCE des Risques industriels majeurs (RIM), réuni le 11 mai dernier, a fait le point sur la situation du réseau, la prise en charge des RIM par les syndicats et les militants des entreprises concernées ainsi que des dossiers en cours sur les facteurs humains et organisationnels de la sécurité(FHOS), la gestion syndicale de crise, les fiches pratiques, le rassemblement annuel et les relations avec les organismes et institutions en charge de ces questions.
L’année 2009/2010 a permis de former 13 militants aux Risques industriels majeurs. Cela compense en partie les départs de ceux qui ont changé de mission ou qui sont partis en retraite. Le réseau ne peut toutefois fonctionner que si les syndicats FCE fixent le suivi des RIM comme une priorité. Le secteur a rappelé qu’il restait un soutien aux responsables territoriaux en charge de l’animation sur ce sujet.
Les FHOS correspondent à une nouvelle étape pour faire progresser la sécurité sur les sites à risques industriels majeurs. Ils font l’objet d’un suivi particulier du comité de pilotage. Pour mieux appréhender les enjeux syndicaux et tracer les perspectives revendicatives, un groupe de travail mène une réflexion approfondie. Par ailleurs, les travaux de l’ICSI, de l’INERIS et de l’IRSN sont particulièrement suivis avec également une participation active de militants de la FCE-CFDT. Ce dossier doit permettre de remettre les salariés au centre des questions de sécurité. Le syndicalisme doit être présent et vigilant sur son évolution. Le rassemblement du réseau programmé le 16 novembre prochain, reviendra sur ces questions à partir de l’analyse faite après l’accident de BP à Texas City.
Le Comité de pilotage a également fait le point sur le dossier gestion syndicale de crise dont le classeur a été distribué aux syndicats et les fiches pratiques RIM. Deux nouvelles sont en préparation sur les CHSCT élargis et sur la place des militants de CHSCT dans les enquêtes conjointes post-accidents.
Enfin, dans le cadre des relations avec les institutions, un point a été fait sur les réunions de concertation menées conjointement par les ministères du travail et de l’environnement sur le lien entre sécurité et salariés dans les entreprises à risques. Dans ce cadre, les principaux objectifs qui seront portés sont le développement de la formation pour les membres des CHSCT, l’augmentation des moyens de ces membres dans les établissements à faible effectif mais risque important, et un meilleur contrôle de leur gouvernance.