La CFDT était présente aux Assises des risques technologiques de Douai le 21 octobre où des représentants de la confédération et la FCE participaient à des tables rondes. Ce rassemblement a permis aux participants issus des Dreal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), des industries, des élus, des associations d’environnement, des syndicats et de tous les organismes intéressés par ce sujet, de confronter les approches et notamment d’échanger sur les contraintes de chacun. Cette année, les thèmes abordés portaient sur les évolutions réglementaires et les suites de la loi issue du Grenelle de l’environnement, les Plan de prévention des risques technologiques (PPRT), la concertation et le vieillissement des installations.
A la table ronde consacrées aux évolutions réglementaires et dans l’atelier sur le vieillissement, les militants CFDT ont mis en avant la place des salariés dans le bon fonctionnement des installations. Il faut particulièrement noter que dans l’échange sur la problématique du vieillissement des installations plusieurs intervenants représentant de grandes institutions d’expertise et de contrôle ont souligné l’importance de l’organisation de l’entreprise comme facteur de sécurisation du fonctionnement pour ce qui concerne la maintenance et la sous-traitance. Ces interventions ont conforté la position présentée par la FCE-CFDT qui a développé la prise en compte des facteurs humains et organisationnels de la sécurité dans la gestion des entreprises. Profitant de cette évolution, la FCE a esquissé une piste de travail où l’évaluation de la sécurité des sites ne reposerait plus seulement sur des dimensions strictement techniques (quelles soient établies sur des bases déterministes ou probabilistes) mais dans une prise en compte globale de l’organisation du site et de sa gouvernance dans une dimension que l’on pourrait nommer dynamiste.
Lors de la conclusion de ces assises, le directeur général de la prévention des risques a marqué l’importance de l’organisation des entreprises pour la sécurité. La FCE-CFDT peut ainsi se sentir moins isolée sur le sujet des facteurs humains et va continuer d’agir pour améliorer la prise en charge de ces questions par les équipes syndicales dans les entreprises mais aussi par les institutions.
