Les circonstances de la fuite de cyclohexane, intervenue sur le site de Rhodia Chalampé le 17 décembre 2002, doivent être recherchées et analysées.

La FCE CFDT déplore le manque de transparence dont a fait preuve l’entreprise dans la gestion de cet incident :

_ Le déficit d’informations et de communication vis à vis des populations extérieures et des pouvoirs publics locaux, dès la connaissance de l’incident, a alimenté l’emballement médiatique et la suspicion vis à vis des industries chimiques.

_ Le défaut d’association des instances représentatives du personnel a privé les représentants des salariés d’une analyse rigoureuse sur les circonstances de cette fuite.

Cet incident questionne le groupe Rhodia dans la mise en œuvre de ses engagements en faveur du développement durable, qui impose une transparence absolue vis à vis de l’extérieur et des partenaires sociaux.

L’accord sur la sécurité dans les industries chimiques, signé par la CFDT en juillet dernier, est entré en vigueur au 1er janvier. Le groupe Rhodia doit s’en saisir pleinement et ouvrir des négociations.

Pour la FCE CFDT, l’implication accrue des représentants du personnel dans les choix d’organisation des entreprises – notamment en matière de sécurité et d’environnement – est in-contournable.

Cette stratégie permettra à l’entreprise de réaliser ses ambitions en matière de développement durable avec l’association pleine et entière des représentants des salariés.

Contacts
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Maurice TRITSCH : 03.89.26.55.78