Nos camarades de l’organisation syndicale GMB au Royaume-Uni nous ont alertés des projets britanniques du groupe Rhodia. La direction locale du groupe envisageait de modifier les termes du contrat retraite des employés de Rhodia Limited. Après une lutte longue et difficile, les négociations viennent enfin d’aboutir. Les retraites seront garanties jusqu’en 2012.
La création d’un comité des pensions, dans lequel siégeront désormais les syndicalistes et leurs experts, permet une consultation, deux fois par an, des partenaires sociaux.
La FCE-CFDT a aidé à plusieurs reprises les syndicalistes anglais. « Many thanks for your support ( ) », nous ont-ils écrit.
Rhodia toujours
Le groupe a fermé son unité de flocons d’acétate de Santo Andre au Brésil. Le licenciement des salariés a été assorti d’un plan social très au-delà des pratiques locales, en particulier dans l’aide au reclassement et à la reconversion. Le travail des délégués syndicaux et la mobilisation des salariés auront permis ce résultat.
Restait à gérer la situation de nos deux camarades syndicalistes MM. Banhara et Santos. Après de nombreuses interventions de la FCE auprès de la direction de Rhodia, l’un est enfin reclassé dans une autre unité. Il pourra continuer d’y exercer son mandat syndical, tout en étant salarié du groupe. L’autre militant, plus âgé, a préféré un départ négocié et percevoir les indemnités prévues dans ce cas.
Ces pratiques de travail en commun, entre des fédérations syndicales parfois éloignées géographiquement, sont devenues courantes du fait de la mondialisation des groupes industriels. C’est là une nouvelle dimension, dont notre syndicalisme ne peut faire l’économie.