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Réunion des DSC

Le 16 octobre, 26 délégués syndicaux centraux (DSC) de la chimie se sont retrouvés pour échanger sur la situation économique

Le 16 octobre, 26 délégués syndicaux centraux (DSC) de la chimie se sont retrouvés pour échanger sur la situation économique, l’état du dialogue social et les conditions de travail dans leurs entreprises. Les accords sur le travail de nuit et la santé au travail leur ont été présentés.

Conjoncture morose, réorganisations, baisse d’effectifs : voilà le lot quotidien des entreprises de la chimie quels que soient leurs secteurs d’activités. Certaines sont déjà plongées dans des restructurations à grande ampleur (Rhodia, Péchiney, Atofina, Kodak ou la SNPE). D’autres, en attente face à la situation économique défavorable, ne savent pas à quelle sauce elles vont être mangées : rachat par des fonds d’investissements, délocalisations continues vers l’Asie et les pays de l’Est, fermetures ? Les effectifs s’effritent. Le recours à la sous-traitance et l’intérim se développe. Quelques rares entreprises, comme Sanofi Chimie ou Cray Valley, tirent pourtant leur épingle du jeu et embauchent.

Dans ce contexte, les directions cherchent à renforcer le dialogue social pour gérer les restructurations au mieux et garantir la paix sociale. Toutefois, force est de constater que le dialogue social est réduit à une portion congrue. Les directions se contentent du minimum légal quand elles ne vident pas les institutions représentatives du personnel de tout contenu.

Quant aux conditions de travail, les derniers mois ont été marqués par l’accident mortel chez Weber & Broutin. Certaines entreprises ont orienté leurs investissements pour renforcer la sécurité. Péchiney a lui opté pour la fermeture d’un site pour raison de sécurité.

Les DSC, acteurs essentiels de la mise en œuvre de l’action revendicative fédérale, ont pris connaissance des derniers accords signés dans la branche. Bien que l’accord sur le travail de nuit n’ait pas été signé par la FCE-CFDT, ils ont pour mission de le décliner et d’en améliorer les dispositions dans leurs entreprises. Afin d’améliorer l’accord de branche, ils devront mettre en regard de leurs propres réalités les revendications essentielles de la FCE : repos compensateurs, gestion prévisionnelle des emplois et compétences des travailleurs de nuit, travail de nuit occasionnel… Il en est de même pour l’accord sur la santé au travail qui constitue un socle complémentaire à l’accord sur la sécurité dans les industries chimiques.

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