Solidarités, c’est sur ce mot écrit au pluriel, que s’est ouvert à Metz le 23ème congrès de l’Union confédérale des retraités, l’UCR-CFDT, auquel une délégation de notre Union fédérale des retraités (UFR) a participé.
La première séquence du congrès a bien évidemment été consacrée à l’examen de l’activité réalisée au cours de la mandature écoulée. Trois points forts ont été soulignés. Tout d’abord notre capacité de mobilisation lors des grandes manifestations organisées sur la question des retraites, sur la question et les enjeux de la dépendance ou du pouvoir d’achat. Le second point mis en exergue est celui de la qualité de l’information diffusée aux adhérents. Le troisième est le rôle moteur de la CFDT dans l’intersyndicale des retraités (Inter UCR). En effet, l’UCR a participé à toutes les réunions, et a soutenu les démarches unitaires sur tous les dossiers importants.
Sur ce point, ce sont les exigences liées à cette initiative qui ont été soulignées. Mais au final, chacun s’est réjoui du déroulement de cette démarche intersyndicale.
Notre délégation fédérale est intervenue sur le rapport d’activités afin de mettre en évidence les aspects positifs en matière de communication et d’information. Nous avons critiqué la motivation et la capacité revendicative de l’UCR au cours de la mandature, car elles étaient en-deçà de nos attentes,. Cela étant, nous avons soutenu majoritairement le rapport d’activité qui a été approuvé à 84,2 % par les délégués au congrès.
Retraités et acteurs…
Tant la secrétaire nationale confédérale présente au congrès que le secrétaire général de l’UCR, tout deux ont pointé la volonté de la CFDT et sa détermination à ce que la solidarité intergénérationnelle avec les salariés prime sur la dimension corporatiste portée par certaines associations de retraités.
La seconde séquence du congrès s’est ouverte avec le débat sur les perspectives de la prochaine mandature. Toutes les structures de l’UCR ont fortement participé à l’élaboration du projet de résolution. Ce sont quelque 1187 amendements qui ont été déposés sur les trois chapitres essentiels du projet de résolution : « Nos choix de société » ; « Relever les défis revendicatifs » ; « Les moyens de notre action ».
Au final, 180 amendements ont été intégrés totalement, 81 l’ont été partiellement et 8 ont été retenus pour les débats.
Sur ces 8 amendements en débat, celui présenté par l’UFR Chimie Energie portait sur la composition de l’indice de l’inflation qui ne reflète plus la réalité de l’augmen-tation des coûts des besoins de base. Il a été adopté par le congrès à 62,30 %.
Rappelons que l’objet de notre amendement était de contester la référence à « l’indice de l’inflation qui ne reflète pas la réalité de l’augmentation des coûts des besoins de base ».
Un Congrès est toujours l’occasion de réactualiser les revendications et celui-ci a permis de réaffirmer, à travers sa résolution générale, nos axes revendicatifs principaux : le pouvoir d’achat, la perte d’autonomie et la protection sociale.
… pour davantage de solidarité et d’équité
A l’issue du Congrès, l’équipe dirigeante a été fortement renouvelée. Elle est composée de 24 membres, 10 à la commission exécutive et 14 au Bureau.
A ce congrès, sept femmes de tous horizons ont été élues. Deux d’entre elles ont intégré la commission exécutive (CE) et cinq le Bureau, poursuivant ainsi notre objectif de parité des instances.
Notre délégation de l’UFR Chimie Energie souligne la qualité de l’accueil de nos camarades Mosellans. Un élément non négligeable qui a permis aux congressistes de travailler dans les meilleures conditions mais aussi de découvrir un peu de leur magnifique patrimoine régional lors des excursions proposées le 25 mai après-midi. En point d’orgue, la soirée festive de clôture a mis à l’honneur l’art culinaire, partie intégrante de ce patrimoine, alliant sur la table tradition et modernité, dans le cadre exceptionnel de l’Abbaye des Prémontrés.