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Répartition pharmaceutique : des pilules difficiles à avaler

Naguère de bonne composition, la chambre patronale de la répartition pharmaceutique (CSRP) a pris depuis quelques mois de fâcheuses habitudes en matière de négociations.

Naguère de bonne composition, la chambre patronale de la répartition pharmaceutique (CSRP) a pris depuis quelques mois de fâcheuses habitudes en matière de négociations.

Tout d’abord, elle a refusé purement et simplement de négocier la formation professionnelle continue, prétextant la concurrence entre entreprises du secteur qui ne permettrait pas de mutualiser les efforts de financement dans ce domaine.

Malgré l’obligation quinquennale de négociation de ce thème et la demande intersyndicale exprimée depuis plus d’un an, elle s’est tenue droit dans ses bottes, nous obligeant à contacter le ministère pour la tenue d’une commission mixte.

Dans cette optique, la direction des conventions collectives recevait les organisations syndicales le 13 février avant de convoquer une paritaire.

De plus, la CSRP ne négocie pas vraiment les salaires cette année et se contente d’une recommandation (incorporant la dernière partie de rattrapage de grille pour 2,17 %).

Celle-ci, après que les derniers chiffres 2002 soient connus, se décompose ainsi : + 2,89 % au 1er janvier ; + 0,5 % au 1er février, + 1 % au 1er septembre. Après cette dernière augmentation, la grille débutera à 1 127,51 e au premier coefficient (125).

Enfin, la révision des classifications n’avance pas vraiment et la prochaine paritaire a dû être transformée en groupe de travail restreint.

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