Le groupe de travail fédéral « Avenir de la chimie » s’est réuni le 6 juin pour faire le point sur l’état d’avancée du contrat d’études prospectives (CEP) des industries chimiques. La réalisation du CEP, animée par les services du ministère de l’Emploi, a été confiée au cabinet Interface, sous contrôle d’un comité de pilotage constitué de représentants de l’Union des industries chimiques (UIC) et des cinq fédérations syndicales.
Une réalisation articulée en trois phases. D’abord la formalisation d’un état des lieux, à travers la consultation d’acteurs-clés et la synthèse de données statistiques. Puis la réalisation d’une analyse prospective, basée sur la consultation d’experts de la chimie et devant conduire à la production de scénarii d’évolution à dix ans. Enfin la production d’un schéma directeur des ressources humaines de la branche, et l’identification de mesures susceptibles d’accompagner les évolutions en matière d’emploi et de qualifications.
Le rapport devant dresser l’état des lieux, est en cours de finition. Il sera complété des contributions de l’UIC, de l’Observatoire des métiers de la chimie, et des fédérations syndicales.
L’analyse prospective portera sur l’évolution de l’emploi et des compétences dans la branche à l’horizon 2020. L’objectif est d’identifier des paramètres qui seront significatifs. Des paramètres ont déjà été proposés aux experts et aux personnalités qualifiées issues de l’Etat, de l’UIC, et des fédérations syndicales. Le cabinet Interface a aussi proposé une méthodologie d’élaboration de pré-scénarii en termes d’évolutions des industries chimiques, afin de pouvoir évaluer les conséquences en matière d’emploi et de qualifications. Trois pré-scénarii ont été présentés, l’un optimiste, l’autre pessimiste, l’autre « tendanciel médian ». Des travaux complémentaires restent à réaliser pour parachever leur écriture.
Enfin trois ateliers sont prévus en région qui viseront un objectif double : produire un état des lieux présentant une vision dynamique des industries chimiques à l’échelle de la région concernée, et amorcer une réflexion prospective sur les possibilités d’évolution des industries chimiques à l’échelle régionale et sur l’impact de ces évolutions sur l’emploi et la formation. Le premier atelier se tiendra fin juin en Midi-Pyrénées. Les deux autres, début juillet en Haute-Normandie et en Rhône-Alpes.
