Les militants d’une cinquantaine d’entreprises non nationalisées (ENN) dont Electricité de Strasbourg, Gaz de Bordeaux, Gaz de Strasbourg, Electricité service du Briançonnais, Gaz électricité Grenoble, Régies électriques et gaz de Poitiers, Syndicat intercommunal électrique des Deux-Sèvres, Régies de Gebwillers, Régie municipale de Colmar, pour les plus importantes, se sont réunis à Mittelwhir en Alsace du 20 au 22 mai 2003.
Ces journées ont été l’occasion de faire le point sur l’avenir des établissements locaux de distribution (ELD), les retraites dont le régime spécial des IEG, les classifications/rémunérations, les négociations collectives de branche et le développement syndical.
Avenir des ELD : les militants sont unanimes, dans le cadre de l’ouverture des marchés, le verrou lié au droit de territorialité doit sauter afin que chaque entreprise puisse jouer pleinement son rôle commercial.
Concernant la création du gestionnaire de réseau et l’opérateur commun du réseau de distribution, les militants d’ENN rappellent que cela dépend des collectivités locales. Nous attendons l’étude effectuée par Idéforce sur l’avenir de la distribution pour déterminer une position commune pour la branche des IEG.
Pour les retraites, les militants ont rappelé que les salariés des ENN avaient voté favorablement (63 %) sur le relevé de conclusions des IEG. Pour le régime général et le relevé de décisions, les militants font face.
Un point d’étape et une explication ont été effectués sur le futur système de classifications et rémunérations. Les militants ont rappelé que la FCE-CFDT devait maintenir et appuyer ses revendications dans le cadre de la négociation collective de branche.
Un long débat fut engagé sur le développement syndical et la syndicalisation. L’unanimité s’est faite autour des valeurs que sont : autonomie, émancipation et solidarité pour porter le plus haut possible les actes et accords signés par la CFDT afin de proposer chaque jour l’adhésion à la CFDT.
Pour conclure, les militants CFDT ont rappelé que, quelle que soit la nature des négociations en cours, elles devraient avoir pour objectif l’emploi, l’amélioration des conditions de travail et la pérennité des entreprises.
