Après un tour de table où ont été évoqués la situation européenne et ses impacts économiques, les premiers effets pervers de la réforme des retraites et le projet d’une nouvelle loi Travail, l’ensemble des participants a longuement débattu autour du changement de la situation juridique de l’entreprise, des fusions au sein du groupe, de la remise en cause des accords sociaux et de l’alignement souhaité par la Direction des cycles électoraux.
Représentativité, prorogation des mandats et des instances, la négociation de l’architecture sociale, qui s’est engagée au pas de charge au sein du groupe, se structure en 2 parties.
Une première partie relative aux conséquences du projet sur les instances, le cycle électoral et la future architecture sociale (nombre de CSE, CSE central et CSE établissement), une seconde partie sur la composition, les modalités de fonctionnement, les prérogatives et les moyens des instances et des commissions.
C’est à l’orée de ces moments de fortes inquiétudes que la formation des militants CFDT devient indispensable pour être des acteurs crédibles, reconnus et incontournables dans les négociations d’entreprises.
L’utilisation pleine des heures de délégation et des droits ouverts par le CFESES (congé de formation économique, social, environnemental et syndical), le recours à l’expertise et l’accompagnement des équipes trouvent ainsi toute leur légitimité pour monter en compétences, structurer les collectifs et affûter les revendications CFDT.
La FCE-CFDT restera vigilante et attentive face aux enjeux, notamment ceux qui vont remettre le dialogue social de proximité au centre des préoccupations des équipes de terrain.
