La réunion annuelle des délégués fédéraux de la FCE-CFDT et de l’IG BCE est désormais devenue un rendez-vous incontournable. Une fois encore, elle aura montré à quel point les réalités du monde du travail français et allemand, sont bien souvent identiques.
Après Hanovre en 2005, c’est à Paris que se sont retrouvés les 6 et 7 juillet 2006 les délégués fédéraux de la FCE-CFDT et de son homologue allemande l’IG BCE pour leur rendez-vous annuel de travail. Une façon de décliner l’accord de coopération qui, depuis 1999, lie les deux fédérations. Ce temps d’échange et de réflexion, vise à confronter les réalités du monde du travail français et allemand.
Cette année, la réflexion portait d’abord sur la sécurisation des parcours professionnels. Tous, qu’ils soient français ou allemands, se sont retrouvés sur la même longueur d’onde : l’objectif est d’assurer un emploi et un travail de qualité tout au long de la vie professionnelle. Et ce, malgré les aléas qui parfois peuvent survenir.
La réflexion s’est poursuivie sur la santé au travail. Sur ce thème encore, l’approche des deux fédérations est la même. Les échanges ont aussi fait ressortir les difficultés liées au sujet. Car, de part et d’autre de la frontière, les patrons voient d’un mauvais œil la volonté syndicale quant elle cherche à se saisir de la prévention ou de la réparation des dommages faits aux salariés.
Les délégués ont aussi débattu du temps de travail. Il fait en effet à nouveau débat, les patrons revenant plus ou moins clairement à la charge pour allonger la durée du travail. Si la base légale n’est effectivement pas la même en France et en Allemagne, pour autant la question interroge les militants des deux pays. Les délégués ont échangé sur les mesures de départ anticipé à la retraite, mais aussi sur les mesures qui permettent de travailler dans les meilleures conditions, voire au-delà de l’âge prévu de départ en retraite.
Deux journées, pour des débats particulièrement riches. Rendez-vous est déjà pris pour l’an prochain. Ce sera à Berlin. Les délégués approfondiront la réflexion sur le travail des seniors, et aborderont la question du « plus » à l’adhérent.
