Au terme de négociations difficiles, la FCE-CFDT a signé l’accord de branche mettant en place des mesures financières d’accompagnement à la réforme du régime spécial de retraite des Industries électrique et gazière.
Pour la FCE-CFDT, signer l’accord de branche mettant en place des mesures financières d’accompagnement à la réforme du régime spécial de retraite des Industries électrique et gazière a signifié capitaliser des avancées durement acquises, acquises pour partie grâce à la mobilisation collective. Il était hors de question de laisser le champ libre aux employeurs qui n’attendaient qu’une non signature pour reprendre ce qui était sur la table !
Les mesures prévues par cet accord sont de différents types. Les premières concernent l’évolution du salaire national de base (SNB). Celui-ci augmente de 0,2 % au 1er janvier 2007 et de 1,46 % au 1er janvier 2008 ; une clause de revoyure étant fixée à 2008 pour intégrer l’inflation réelle de 2008. Et la prime de compensation de la cotisation retraite sera intégrée au SNB au 1er janvier 2008 à hauteur de 2,85 %. Pour les inactifs, ces deux dispositions constituent une augmentation de pension de 4,51 %.
D’autres mesures prennent en compte l’allongement de la durée du travail. Deux échelons d’ancienneté supplémentaires sont créés. La grille de rémunération est revalorisée : augmentation des coefficients de la grille et création de quatre niveaux de rémunération. L’indemnité de fin de carrière, qui varie maintenant en fonction du nombre d’années travaillées, est elle aussi revalorisée de façon significative.
Enfin, une prime exceptionnelle de 660 euros sera versée à tous les actifs dans le courant du premier trimestre 2008.
Malgré une augmentation du SNB jugée insuffisante, au regard notamment de l’inflation à venir, la FCE considère que ces dispositions commencent à compenser l’allongement de la durée de cotisation, et la diminution du taux de remplacement pour le calcul de la pension. La FCE attend que les autres négociations en cours, notamment sur la mise en place d’un régime de retraite supplémentaire et d’un plan d’épargne retraite collective, mènent à des dispositions qui complèteraient celles de ce premier accord.