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Réflexion sur la recomposition de la chimie

Le groupe de réflexion stratégique fédéral sur la recomposition de la chimie s'est réuni le 3 mars 2005. Il a fait le point sur les travaux du groupe du ministère de l’Industrie.

Le groupe de réflexion stratégique fédéral sur la recomposition de la chimie s’est réuni le 3 mars 2005. Il a fait le point sur les travaux du groupe du ministère de l’Industrie.

Le groupe de réflexion stratégique fédéral sur la recomposition de la chimie se réunissait le 3 mars dernier pour faire le point sur les travaux du groupe du ministère de l’Industrie qui aboutiront le 7 avril prochain à la présentation d’un rapport final.

Parmi les thématiques traitées, il faut retenir d’abord l’accès à l’électricité et la politique tarifaire proposée par EDF aux industriels de la chimie qui veulent bénéficier de contrats à long terme et de prix plus compétitifs. Ici, la FCE-CFDT est favorable à des négociations entre acteurs, mais insiste sur l’engagement que devraient prendre les industriels en termes d’investissements en France pour l’amélioration de l’outil et le développement de l’emploi. On retiendra ensuite l’accès au gaz naturel pour les usages intensifs et, lorsqu’il est matière première, de certaines industries (des engrais, notamment).

En matière de politique environnementale, les « 6 clés pour réussir » s’inscrivent dans la droite ligne du positionnement de la Confédération européenne des syndicats et de l’Emcef : harmoniser la réglementation européenne, labelliser le dispositif Reach sur un plan commercial, coordonner les politiques industrielles, stimuler l’innovation et la recherche, accélérer et diffuser les connaissances en toxicologie et éco-toxicologie, intégrer la santé et la sécurité dans la politique sociale des entreprises.

Une politique volontariste pour les transports (combiné rail-route, transport fluvial, cabotage maritime, ouverture de réseaux de pipes) pourrait être proposée. Là, la FCE ne soutiendra pas la demande « d’autorisation de circulation de 44 t par route » !

Enfin, les industries chimiques devront s’adapter pour répondre à des défis multiples : redéfinir les règles de la concurrence pour favoriser l’émergence de positions européennes fortes, rechercher une harmonisation fiscale européenne, accompagner la planification des restructurations nécessaires pour favoriser l’investissement sur des projets porteurs, améliorer le dialogue social, agir pour une meilleure formation et réorientation des salariés. L’emploi et la politique de formation sont, en ce sens, des données majeures à prendre en compte. La projection d’une baisse régulière de 1,5 % par an, dans les 10 ans à venir, amènerait les effectifs de la chimie en France (hors médicaments) au-dessous de 140 000 à l’horizon 2015. Paradoxalement, il faudra faire face au rajeunissement de la pyramide des âges. Pour relever l’ensemble de ces défis, la FCE pourrait militer pour la mise en place au niveau national d’un Conseil stratégique de l’industrie chimique.

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