Le 25 octobre 2021, RTE a présenté sa vision prospective du système électrique pour 2050. Pour élaborer ses hypothèses, le gestionnaire du réseau de transport s’est inscrit dans le cadre défini par la Stratégie nationale Bas-Carbone. RTE a construit des scenarii qui tiennent compte d’une prévision de baisse de consommation de 45%, toutes énergies confondues, mais également de la dynamique de réindustrialisation que les pouvoirs publics souhaitent mettre en œuvre.
La FCE-CFDT propose de retenir le scénario alternatif à 750 TWh d’électricité, pour bâtir le mix énergétique de 2050, parce qu’il semble être le plus réaliste et le plus adapté aux besoins, tout en travaillant sur le principe de l’efficacité énergétique et de la réduction de notre empreinte carbone.
Pour la FCE-CFDT, un scénario excessivement économe en production électrique aurait des répercussions haussières sur le coût du kWh, mais aussi sur la qualité de fourniture. Augmenter le prix de l’électricité serait un frein à la réindustrialisation du pays, et socialement dévastateur en termes d’accès à l’électricité des ménages les plus modestes, et d’emplois liés.
La FCE-CFDT préconise une capacité de production en électricité suffisante pour maintenir l’attractivité industrielle de la France et préserver l’accès à l’énergie des ménages les plus modestes. La France doit maintenir la manœuvrabilité de son parc de production pour répondre à ses besoins, et ainsi pouvoir faire face au dérèglement climatique.