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QUEL AVENIR POUR EUROAPI ?

Cette société sera le reflet du rapatriement d’une partie de la production pharmaceutique en France et du fleuron de l’industrie européenne », telle était la vision de la direction de Sanofi Chimie lors de l’annonce de la création de la nouvelle entreprise EUROAPI en CSEC en février 2020.

Malheureusement, les craintes soulevées à l’époque par la CFDT se concrétisent aujourd’hui, avec des résultats EUROAPI très très loin des attendus, une chute de 70% de sa valeur boursière depuis sa mise en bourse, l’arrêt d’ateliers sur le site de Francfort (Allemagne), et du site de Brindisi (Italie) ainsi que la cession envisagée de ce dernier et Haverhill (Angleterre).

En mai 2021, les résultats d’une expertise mettaient tout simplement en lumière qu’EUROAPI serait le moins bon acteur du marché, et pire, que l’entreprise n’était pas structurée pour capter la croissance ! Tout le projet reposait sur un potentiel de développement et sur le fait que Sanofi continuerait à passer commande à EUROAPI, le temps de capter cette croissance. Malheureusement, bien loin des beaux discours, Sanofi ne fait que se désengager de ses produits, et cela entraîne une baisse d’activité partielle, voire totale dans les usines ! La CFDT, à l’époque, s’était battue en vain pour obtenir un soutien financier de Sanofi à hauteur de son manque d’investissement dans ses usines, et donc de leur vétusté !

Sanofi porte une part de responsabilité dans ce naufrage organisé !

Malgré le fait que le scénario envisagé ne fasse que se réaliser, militant(e)s et salarié(e)s restent, soit en colère, soit abasourdi(e)s par les annonces faites le 28 février. Quel sera le sort réservé aux salariés des usines qu’EUROAPI envisage de céder ? Quel avenir pour cette société encore plus fragile qu’à sa création, et donc pour ses autres usines demain sur un marché toujours plus concurrentiel ? La CFDT reste également en alerte vis-à-vis des futures politiques RH, les départs ne seraient simplement pas remplacés, les ressources seraient réallouées, l’organisation du temps de travail serait révisée. La CFDT sera vigilante à ce que l’on ne torde pas le bras aux salarié(e)s et à ce que les efforts ne portent pas toujours sur les mêmes, au bas de l’échelle !

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