Suite à la perte de la gestion du contrat de la couverture supplémentaire maladie des retraités en 2019, Energie Mutuelle a dû faire face à des difficultés financières qui, grâce au partenariat conclu avec Malakoff Humanis, ont pu être surmontées et lui ont permis de retrouver une dynamique de développement.
La couverture supplémentaire maladie des actifs (CSMA)
Depuis 2011, le contrat collectif de couverture supplémentaire maladie des agents en activité, cofinancé à 65 % par les employeurs, assure des compléments de remboursement maladie aux agents des IEG. La Commission nationale paritaire de suivi (CNPS), regroupant employeurs et fédérations syndicales des IEG, en assure le pilotage, notamment la définition des prestations et le montant des cotisations, et Energie Mutuelle, la gestion. Gestion confiée via un appel d’offres qui doit être renouvelé d’ici à 2025. Challenge dans lequel Energie Mutuelle fera valoir son expérience forte de 12 ans au service des salariés des Industries
électriques et gazières.
La couverture supplémentaire maladie des retraités (CSMR)
Parallèlement, les fédérations syndicales avaient négocié la couverture supplémentaire maladie des retraités. Co-financée par la CCAS, sa gestion était confiée depuis l’origine à Energie Mutuelle. La CCAS, unilatéralement et sans appel d’offres, lui en a retiré la gestion en 2019 pour la confier à une mutuelle généraliste, Solimut. Pour Energie Mutuelle, cela s’est traduit par une diminution de plus d’un tiers de son portefeuille d’adhérents et un déséquilibre financier important qui a eu pour conséquence le départ de 45 salariés chargés de la gestion du contrat. Le partenariat, engagé depuis 2017 avec Malakoff Humanis, a permis à Energie Mutuelle de passer ce cap difficile et de développer rapidement ses propres garanties pour les retraités qui souhaitaient rester à Energie Mutuelle.
Et maintenant
Energie Mutuelle, du fait de la convention d’affiliation de 2020 et de son intégration en 2023 au sein de Malakoff Humanis, a bénéficié d’un plan de redressement financier et opérationnel qui lui a permis de surmonter ses difficultés, de se développer et d’assurer son financement.
Le conseil d’administration d’Energie Mutuelle, toujours composé d’agents actifs et de retraités des IEG, fait en sorte de limiter les hausses tarifaires et veille à préserver son équilibre financier, tout en offrant des prestations de haut niveau pour les garanties relevant de sa responsabilité (CSM Evin Retraité, Sérénité, les options Sodeli et Cort etc.).
Cependant, l’inflation en 2023 et les augmentations récurrentes de charges imposées par l’Etat – et ce sera encore le cas cette année – contraignent les mutuelles d’assurance santé à des augmentations de cotisations assez conséquentes pour répondre aux exigences réglementaires de solvabilité.
Energie Mutuelle a pour priorité de continuer à faire progresser le niveau de satisfaction de tous ses adhérents en leur offrant une haute qualité de service. Leur taux de satisfaction global s’élève à 73 % en 2022, en progression de 5 points par rapport à 2021. à disposition des nouveaux retraités, la couverture supplémentaire maladie – loi Evin – pour les retraités (CSM Evin Retraité) connaît une forte progression depuis 3 ans, le développement dans le cadre de la transition énergétique s’accélère, les résultats financiers sont redevenus positifs.
Après les années Covid et une convalescence financière, Energie Mutuelle poursuit son développement et propose ses services aux entreprises de l’énergie. A l’assemblée générale du 22 juin dernier, plus de 94 % des délégués élus par les adhérents ont soutenu et approuvé la stratégie et le plan d’action mis en œuvre par Energie Mutuelle avec l’appui du Groupe Malakoff Humanis. Niveaux de prestations, qualité des services, réactivité et adaptation aux besoins… autant d’atouts qui font d’Energie Mutuelle une complémentaire santé de qualité au service des agents actifs et retraités des IEG.