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Qualité de vie au travail : et si on en parlait ?

La semaine de la Qualité de Vie au Travail (QVT), organisée chaque année depuis 12 ans par l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) a eu lieu du 15 au 19 juin...

La semaine de la Qualité de Vie au Travail (QVT), organisée chaque année depuis 12 ans par l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) a eu lieu du 15 au 19 juin. Cette année, la thématique retenue portait sur les espaces de discussion, avec comme finalité de « discuter du travail pour mieux le transformer ». Le 19 juin est aussi la date anniversaire de la signature de l’Accord national interprofessionnel (ANI) éponyme, signé il y a maintenant deux ans par la CFDT. Cet accord, d’une durée déterminée de 3 ans, engageait les partenaires sociaux de branche ou d’entreprise à expérimenter des négociations sur cette thématique. Pour la CFDT, des axes forts ressortent de l’ANI. Parmi ceux-ci, l’affirmation selon laquelle l’organisation du travail est un levier de la compétitivité des entreprises et un déterminant de la qualité du travail et par conséquent de la qualité de vie au travail. Autre élément clé, le fait d’encourager et de favoriser l’expression des salariés sur leur travail.

Si la qualité de vie au travail contribue bien à la performance globale des entreprises, elle implique avant tout un dialogue social loyal et constructif au sujet des mutations des entreprises et des changements organisationnels. La question se pose alors des modalités des échanges sur ces aspects. La participation des représentants des salariés dans les lieux de décisions est une des voies. L’association des salariés à la conduite des changements au travers d’espaces de discussion sur le travail en est une autre. L’objectif  est de peser sur les stratégies d’entreprise et d’infléchir leurs déclinaisons opérationnelles pour améliorer le quotidien des salariés.

En effet, qui peut mieux, si ce ne sont ceux qui réalisent et organisent le travail, proposer des pistes d’actions pour en améliorer l’efficience ? La concertation et la co-construction des organisations du travail dans le cadre d’un dialogue social de terrain apparaissent ainsi comme un incontournable pour améliorer la qualité de vie au travail. Il n’y a donc pas de QVT sans changement concerté.

Pourtant, aujourd’hui encore, le patronat continue de marteler que l’organisation du travail est de la seule responsabilité de l’employeur et ne constitue donc pas un objet de négociation. Or, le projet de loi sur le dialogue social intronise la QVT dans les agendas sociaux des entreprises en tant que négociation obligatoire. L’organisation du travail avance donc à pas feutrés et à visage masqué comme objet de discussion entre les partenaires sociaux et les salariés de l’entreprise. Il est donc possible de « mettre le pied dans la porte », et la CFDT saisira les occasions qui lui seront offertes. 

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