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Les chiffres du chômage de mars dernier annonceraient une embellie de la situation du marché du travail. Le taux de chômage a baissé de 0,2 % sur un mois. Il a en revanche globalement augmenté de 9,8 % sur une année...

Les chiffres du chômage de mars dernier annonceraient une embellie de la situation du marché du travail. Le taux de chômage a baissé de 0,2 % sur un mois. Il a en revanche globalement augmenté de 9,8 % sur une année. En effet, ce sont aujourd’hui plus de 4 millions de personnes en France et en outre-mer qui sont à la recherche d’un emploi.

Derrière ces chiffres, se cachent des situations bien différentes en fonction des profils des salariés privés d’emploi. Concernant les plus de 50 ans, leur nombre est croissant de plus de 21 % sur les douze derniers mois. Pour les moins de 25 ans, leur nombre a aussi progressé, de 2,6 % sur la même période. Un autre facteur aggravant est la durée moyenne de chômage. En effet, le nombre de salariés au chômage depuis plus d’un an a progressé de près d’un tiers et un million d’entre eux devraient arriver en fin de droits en 2010.

Sous l’impulsion de la CFDT, les organisations syndicales (à l’exception de la CGT), les organisations patronales et le gouvernement ont décidé d’un plan d’urgence à destination des 360 000 chômeurs en fin de droits. Ces derniers risquaient d’être privés de tout revenu. Les partenaires sociaux ont pris leurs responsabilités pour qu’aucun d’entre eux ne se retrouve sans solution. Le plan prévoit la mise en œuvre de mesures actives, comme différents types de contrats d’accompagnement dans l’emploi ou bien encore des formations qualifiantes. Il prévoit également la création d’une allocation spécifique de crise pour ceux qui ne rentreraient pas dans les différents dispositifs. Ces mesures sont financées à la fois par l’Unedic et par le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP) dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle.

Toutes ces dispositions apporteront une solution temporaire à des milliers de chômeurs, mais n’exonèrent en rien la recherche et la mise en œuvre de mesures structurelles en faveur de l’emploi. Les employeurs qui recourent aujourd’hui massivement aux heures supplémentaires, parce qu’elles sont exonérées de cotisations, n’apportent pas une réponse appropriée en faveur de l’emploi et des conditions de travail des salariés.

Donner la priorité au maintien dans l’emploi dans toutes les entreprises y compris celles en difficulté, améliorer la qualification des salariés, favoriser l’embauche des jeunes et l’activité des seniors, définir une fiscalité plus juste et plus redistributive, autant de propositions à développer pour créer une nouvelle dynamique pour l’emploi.

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