La FCE-CFDT déplore que l’avenir d’EDF et de Gaz de France ait fait l’objet de manœuvres politiciennes, alors que depuis le 1er juillet les 2 groupes doivent relever le défi de l’ouverture des marchés à la concurrence. La querelle entre le Premier ministre et le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie a été au cœur d’un règlement de comptes dont se seraient bien passés les 2 fleurons industriels. Car si le gouvernement avait voulu affaiblir les 2 opérateurs historiques, il ne s’y serait pas pris autrement. En changeant leur statut, le gouvernement a affiché que les 2 EPIC devaient être des groupes comme les autres. Or, tel n’est pas le cas ! Ce qui donne raison à la FCE qui affirmait que cette industrie est stratégique pour notre pays. Les nouveaux présidents devront prendre la mesure des projets industriels qu’ils doivent mener, pour qu’ils ne soient pas contraires aux intérêts de notre pays et des salariés.
La FCE espère que toutes ces tergiversations n’auront pas entamé le crédit d’EDF et de Gaz de France sur la scène internationale, car alors les 200 000 salariés en seraient les premières victimes.