c’est plus facile à faire que de produire plus d’énergie

Un progrès technique qui dessert la planète !

Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où les technologies évoluent sans cesse, nous sommes passés du téléphone fixe au portable, en passant par l’apparition des ordinateurs et surtout d’internet. Il n’est plus surprenant de voir que nous pouvons lire un livre non plus dans un format papier, mais sur une tablette ! Cependant, tous ces appareils sont consommateurs d’énergie, au moment du rechargement des batteries, de l’utili-sation, de leur production…

De plus, l’Homme a aménagé son environnement, plus précisément son logement, pour améliorer ses conditions de vie et son confort personnel. Ainsi, l’habitat et même le secteur du bâtiment en général, sont fortement consommateurs d’énergie.

La consommation d’énergie dans les habitations représente 43% de la consommation totale d’énergie en France et 25% des émissions de gaz à effet de serre. L’énergie est destinée au chauffage, à l’éclairage, à la climatisation, à l’utilisation de l’eau chaude pour la toilette et la cuisine et à l’utilisation des appareils électriques (réfrigérateur, télévision, four, ordinateur, etc.).

Par conséquent, plus on les utilise, plus on rejette du carbone, un des principaux gaz à effet de serre.

L’effet de serre, qu’est-ce que c’est au juste ?

L’effet de serre est un phénomène naturel important pour la survie de la planète. Il permet d’avoir une température moyenne sur Terre de 15° C contre -18°C si cet effet n’existait pas. Les gaz à effet de serre sont naturellement peu abondants dans l’atmosphère mais du fait de l’activité humaine, la concentration de ces gaz s’est sensiblement accrue au point de provoquer un réchauffement climatique sensible, dont les conséquences se font déjà sentir.

L’augmentation de la concentration de ces gaz dans l’atmosphère est à l’origine du réchauffement climatique.

Pourquoi doit-on faire des économies d’énergie ?

Les comportements éco-citoyens favoriseront la baisse de la consommation d’énergie dans l’habitat, tout en respectant, voire en améliorant les conditions de confort et de santé. Le développement des énergies renouvelables s’avère indispensable pour tendre vers la performance énergétique : géothermie, énergie bois, solaire thermique, solaire photovoltaïque, éolien, biomasse…

Il y a beaucoup de comportements à changer à la maison. Pour la planète, mais aussi son porte-monnaie.

Pour réduire la consommation d’énergie dans l’habitat et les gaz à effet de serre qui en résultent, il s’agit de réduire les besoins et la consommation, en adoptant dans le bâtiment des techniques performantes en termes d’efficacité énergétique : isolation, ventilation, inertie thermique (capacité à stocker de la chaleur dans les murs, le plancher…), éclairage naturel, équipements économes. Réduire ses consommations d’électricité, de gaz ou de pétrole devient une nécessité car quelles que soient les énergie, il est inéluctable que leurs prix ne feront qu’augmenter.

Il s’agit également pour tous les citoyens d’adopter durablement des comportements et des automatismes économes en énergie : éteindre les lumières, ne pas laisser les appareils électriques en veille, baisser le chauffage, limiter la climatisation, acheter des appareils électriques peu gourmands en énergie, utiliser des ampoules basse-consommation (qui ont une durée de vie environ 10 fois supérieure à une ampoule classique, et consomment 5 fois moins d’électricité). Mais attention ! Il ne faut jamais jeter les ampoules basse consommation à la poubelle : en fin de vie, elles doivent être recyclées, car elles contiennent des substances à base de mercure, nocives pour l’environnement.

Au travail aussi, les comportements doivent changer pour contribuer à la réduction des GES. Par exemple, lorsque c’est possible, il est préférable d’utiliser les modes de transport doux: transports publics, vélo, marche à pied. Prendre le train plutôt que l’avion dans les déplacements professionnels diminue pratiquement par 3 les émissions de CO2 ! Le covoiturage est aussi une solution. Les entreprises peuvent mettre en place des plans de déplacement entreprise (PDE) favorisant la mobilité « douce » de leurs salariés. Les équipes syndicales peuvent s’impliquer en encourageant les employeurs dans cette voie.

Sur place, bien des actions permettent de réduire l’impact climatique de son activité. Comme à la maison, il s’agira de débrancher les appareils électriques puissants lorsqu’ils ne servent pas ou ne sont pas indispensables, notamment la nuit… Dans certaines entreprises, 20% de la consommation d’énergie sont ainsi perdues !

Dans l’entreprise, l’action syndicale se portera aussi sur le bilan carbone (voir fiche dans ce numéro). Il s’agira également d’orienter les investissements de l’entreprise dans l’efficience énergétique et d’adopter un modèle bas carbone. Action de moyen terme, mais qui se prépare dès maintenant.