Nos partenaires

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

POUR UN DROIT FONDAMENTAL À L’IVG !

Depuis l’antiquité, l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), plus communément appelée avortement, est un sujet éminemment sensible. À ce jour, 25 des 27 états membres de l’UE reconnaissent un droit à l’avortement sans condition. La Pologne, pourtant l’un des premiers pays à libéraliser l’avortement au cours du XXe siècle, est aujourd’hui l’un dont les conditions sont les plus strictes de l’UE. Mais le plus restrictif reste Malte, qui interdisait l’avortement quelque soient les circonstances jusqu’en 2023, et dont les règles se sont à peine assouplies uniquement en cas de danger pour la vie de la mère.

Dans ce contexte il est utile de rappeler que, le 17 janvier 1975 par la loi Veil, la France dépénalise l’avortement, et depuis le 4 mars 2024, elle est le seul pays au monde à avoir constitutionnalisé ce droit. La FCE-CFDT salue cette position courageuse, et estime qu’il est maintenant l’affaire de chacune et de chacun de faire évoluer les mentalités vers une prise de conscience individuelle. Le corps d’un individu, et donc d’une femme n’appartient qu’à elle-même. Ce droit doit être effectif pour toutes les femmes.

Est-ce à dire qu’en France le débat est clos ?

En 2024, les élus RN se sont montrés particulièrement divisés sur l’inscription de l’IVG dans la Constitution Française, et n’ont pas soutenu l’inscription du droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’UE. Certains de leurs élus ayant même plaidés pour l’arrêt des subventions au planning familial ! Au sein même du gouvernement « Barnier », notre nouveau Premier ministre a voté contre le remboursement de l’IVG en 1982, tout juste un an après avoir voté contre la dépénalisation de l’homosexualité. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, Patrick Hetzel à l’enseignement supérieur et Laurence Garnier à la consommation, ont voté contre la constitutionnalisation de l’IVG en mars dernier. Deux autres ministres se sont abstenus au moment du vote. La FCE-CFDT reste donc vigilante quant au message porté par le gouvernement s’il devait à nouveau s’exprimer sur le sujet.

Pour la FCE-CFDT, le droit à l’avortement est indissociable de la lutte pour les droits des femmes et l’égalité dans le monde du travail. En défendant ce droit, nous affirmons notre engagement en faveur d’une société plus juste, où chaque femme peut disposer librement de son corps et de son avenir. La FCE-CFDT continuera de se battre pour garantir que ce droit soit respecté et accessible à toutes, en tant qu’élément fondamental de la dignité humaine et de l’égalité des droits.

À LIRE AUSSI

Send this to a friend