Pour la FCE-CFDT, l’investissement dans l’outil productif est un élément essentiel du renouveau de notre industrie et de sa compétitivité.

Depuis 2010, le gouvernement a lancé le programme d’investissement d’avenir, pour un montant de 47 milliards d’euros. Il s’agit d’accélérer la transition de la France vers un nouveau modèle de développement, construit autour de l’économie circulaire et du développement durable, en impliquant l’ensemble des acteurs de notre société.

Le Commissariat général à l’investissement est chargé de la mise en œuvre du programme, de sa coordination interministérielle et de son évaluation. L’objectif est de favoriser l’investissement et l’innovation dans cinq domaines prioritaires : filières industrielles et PME, développement durable, numérique, recherche, enseignement supérieur et formation.

Bpifrance joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre des investissements et se voit confier des fonds dédiés au financement des entreprises (PME et ETI), qui se répartissent selon plusieurs axes stratégiques dont le Prêt Croissance (1 milliard d’euros) ; le Prêt Numérique pour des projets intégrant les technologies numériques ; des financements pour les entreprises innovantes, et différents fonds dédiés à la R&D et à la ré-industrialisation.

Pour la FCE-CFDT, il faut poursuivre cette dynamique. Cependant, on peut s’interroger sur l’efficacité de ce dispositif. Par exemple, les prêts verts en 2014, dotés d’une enveloppe budgétaire de 340 millions d’euros, ont été utilisés par 75 entreprises pour un montant total de 60 millions d’euros, soit 17 % du budget.

La FCE-CFDT, avec ses équipes (syndicats, liaisons, sections syndicales), interpellera les différents acteurs (directions entreprise, chambres patronales, élus locaux) sur l’utilisation des fonds publics et revendiquera des investissements à long terme dans notre outil productif pour assurer la mutation de notre industrie et assurer ainsi les emplois de demain pour notre jeunesse.