Le secrétaire du syndicat Poitou-Charentes a rassemblé 22 participants – 15 sections -, le 25 janvier, pour une journée consacrée à la future IRP : le CSE.
L’objectif étant de former les équipes à se préparer à ce grand changement et à anticiper, avec le plus de connaissances possibles, la négociation des protocoles d’accords préélectoraux. Le CSE doit obligatoirement être mis en place au 1er janvier 2020, les mandats qui arrivent à échéance en 2018 font souvent l’objet de prorogation (à l’initiative de l’employeur), ce temps supplémentaire permet de s’approprier la nouvelle géographie des IRP, et de projeter sa mise en place dans l’entreprise, les établissements.
Le PAP est quelque peu modifié par les ordonnances Macron. Les équipes sont donc invitées à travailler autour de thématiques qui leur permettront de construire leur cahier revendicatif : établir un état des lieux de toutes les dispositions existantes dans l’entreprise, les établissements, concernant les IRP. En effet, les ordonnances prévoient que «toutes les dispositions relatives aux IRP actuelles (CE, DP, CHSCT, CCE) tombent» à la mise en place du CSE, et ce sans qu’il y ait nécessité d’une dénonciation de l’employeur. Cela veut donc dire qu’il faut renégocier les plus qui avaient été obtenus, maintenir ces droits, et les appliquer dans la future IRP. Le CSE, c’est aussi des moyens en nombre d’élus révisés. Pour les équipes déjà en DUP élargie, le changement est moins important, mais pour ceux qui étaient encore en IRP distinctes, cela induit un travail de fond pour la section sur le «qui sera sur les listes ?» et le «qui fera quoi ?». Gageons qu’avec cette appropriation les équipes seront prêtes à relever le défi des revendications de notre organisation et développeront la représentativité de la CFDT dans les entreprises.