50 militants de la liaison TotalFinaElf se sont réunis du 1er au 3 octobre à Tours pour faire le point sur la fusion des divers secteurs d’activité au sein du nouveau groupe. Le rôle des liaisons d’entreprise, la place des adhérent(e)s dans l’élaboration des revendications et leur association au processus de décisions lors de la conclusion d’accords nationaux dans les entreprises ont été examinés.
Comment conclure des accords qui bénéficient au plus grand nombre de salariés en menant des arbitrages de priorités privilégiant l’intérêt général sans renoncer à exercer notre capacité de critique sociale ? Pour répondre à cette interrogation, la démarche, engagée en 2001 et au cours du premier trimestre 2002, pour conclure les premiers accords d’harmonisation des statuts des salariés de sept sociétés du pétrole TFE a été examinée.
Les difficultés rencontrées, l’arbitrage rendu par la FCE d’engager la signature de quatre accords (retraite complémentaire, retraite supplémentaire, prévoyance lourde et complément d’épargne salariale) couvrant 18 000 salariés et la signature d’un accord Plan d’épargne groupe (PEGT) couvrant 53 000 salariés, ont servi d’exemples.
L’environnement économique, social et les choix stratégiques effectués par la direction générale du groupe TFE ont été analysés dans le but de mieux cerner les enjeux de la période : organisation en centres de profits qui commandent les décisions stratégiques, les investissements futurs ou les cessions de pans entiers d’activités du groupe.
La liaison CFDT de TFE a décidé d’agir en amont de ces cessions afin d’imposer à la direction la mise en œuvre de stratégies industrielles face aux logiques financières.L’après AZF Toulouse a pesé sur les échanges. Les conséquences de cette catastrophe, et « l’effet d’aubaine » que constitue cet événement en tant que facteur d’accélération des restructurations et d’arrêts d’ateliers de fabrication de sites enclavés d’Atofina ou proches d’agglomérations fortement
urbanisées, ont été évoqués.
La liaison CFDT a décidé d’agir :
• dans les CHSTCE, afin de faire respecter les règles de sécurité industrielle et l’environnement dans le cadre du développement durable axe stratégique de la FCE.
• agir avec les adhérent(e)s et les salariés afin d’interdire la sous-traitance sur toutes les installations classées Seveso.
• faire appliquer les accords sécurité industrielle contractés avec les chambres patronales du pétrole, et plus récemment de la chimie (accord du 4 juillet 2002).