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Plasturgie Reconnaître et valider les acquis professionnels

En signant un accord avec le ministère de l’Emploi, la fédération patronale de la plasturgie s’est engagée dans une démarche de validation des acquis et des compétences professionnelles des salariés du secteur.

En signant un accord avec le ministère de l’Emploi, la fédération patronale de la plasturgie s’est engagée dans une démarche de validation des acquis et des compétences professionnelles des salariés du secteur.

Depuis bientôt dix ans, les industries de la plasturgie ont mis en place dans le cadre d’un accord de branche un système de certificats de qualification professionnelle (les CQP). Durant cette période, des modules de formation consacrés aux métiers de la plasturgie, se sont déroulés dans les régions.

Les formations, d’une durée moyenne de 28 jours permettent d’obtenir, après examen, un CQP et généralement une revalorisation de la rémunération. Ce sont près de 600 CQP qui ont été délivrés durant les cinq dernières années.

Au cours de l’année passée, une procédure d’évaluation des acquis professionnels des métiers de la plasturgie (EAPP) a été élaborée. Après avoir été testée, une première mise en œuvre vient de démarrer dans trois entreprises. Suite à une évaluation, certains candidats pourront obtenir immédiatement leur CQP, les autres auront la possibilité de s’engager dans une démarche de formation pour aboutir à ces mêmes CQP.

L’ambition de la démarche soutenue par le ministère de l’Emploi avec le soutien de fonds européens (plus d’un million d’euros) est de généraliser dans les trois ans à venir la reconnaissance des acquis professionnels pour quelque 500 salariés de faible qualification, employés dans des petites entreprises de la plasturgie. L’accord souligne que deux tiers des salariés concernés devront être des femmes.

Les délégués CFDT membres de la commission paritaire nationale de l’emploi (CPNE) ont pris la mesure de l’opération qui s’engage. Mais il va de soi que ce sont la vigilance et les « remontées » d’informations en provenance des sections syndicales et des comités régionaux de branche qui permettront d’apprécier l’effectivité de l’opération. Une vigilance d’autant plus nécessaire que pour l’instant l’idée de mettre en place une démarche de formation « sur mesure » et individualisée en fonction du niveau déjà acquis par chaque salarié, n’existe pas. Si elle est menée à bien, les salariés comme la profession auront beaucoup à gagner dans cette opération de validation des acquis.

Dans les prochains mois, la CPNE devrait connaître les modalités concrètes de l’opération et les premières entreprises concernées.

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