A l’ordre du jour de la paritaire du 15 février dans la plasturgie, les thèmes de négociation pour 2005.
La FCE-CFDT veut des négociations sur la prévoyance, le dialogue social et la liberté syndicale, la santé au travail, l’emploi, les déroulements de carrière, les salaires, l’égalité professionnelle et l’épargne salariale.
Plus de 10 militants de la CGT sont venus à cette paritaire. C’est plus que la règle ne le prévoit pour chaque fédération. La CGT avait choisi ce mode d’action pour réclamer le remboursement des frais de la paritaire du 16 décembre 2004, à laquelle, après l’avoir envahie avec quelques militants, elle avait pourtant refusé de participer. Cette paritaire s’était tenue sans elle pour aboutir à la signature par la CFDT, la CFTC, la CGC et FO de l’accord classifications. Pour débloquer cette fois la situation, la FCE a proposé, comme la CGC et FO, que la chambre patronale accepte ces remboursements si seuls 10 militants de la CGT restaient.
Pour la FCE, les règles doivent être les mêmes pour toutes les fédérations. La chambre patronale a accepté cette proposition que la CGT a, elle, refusée. La chambre patronale a alors quitté la séance et la paritaire n’a pu avoir lieu. La FCE dénonce l’attitude de la CGT. Attitude qui ne peut que conforter les employeurs les plus hostiles au dialogue social. C’est aussi la 3ème paritaire consécutive que la CGT perturbe. La FCE contactera les autres organisations syndicales pour examiner avec elles comment sortir de cette situation et avancer concrètement, par la négociation, dans l’intérêt des salariés.
