Le groupe GMD, spécialisé dans la sous-traitance automobile en France et à l’international, compte environ 6 000 salariés répartis sur 47 sites dans 14 pays. Il est composé de quatre pôles industriels : Emboutissage, Etanchéité, Fonderie et Plastic & Leather. Les élus CFDT du groupe lancent aujourd’hui un cri d’alerte face au silence de la direction sur l’avenir du groupe à court et moyen termes.

Le sous-investissement et les difficultés financières ne sont pas choses nouvelles au niveau du groupe. De surcroît, la crise sanitaire, en lien avec la Covid-19, n’annonce pas de meilleurs hospices quant à la reprise d’activité à taux plein sur les sites de production. 

Cette incertitude et ce climat anxiogène rendent d’autant plus difficiles les conditions de travail pour les quelque 2500 salariés sur les 18 sites français. Le climat social est tel que, sur certains sites, des mesures draconiennes, comme le gel des augmentations salariales et la suppression d’acquis sociaux, ont déjà été prises. 

Une première fermeture de site dans le pôle Plastic est d’ores et déjà en cours. Les équipes syndicales s’étonnent et s’inquiètent qu’aucune information auprès des représentants des salariés du groupe GMD n’ait été faite. La crise économique, suite logique de la crise sanitaire qui vient d’avoir lieu, ne laisse malheureusement pas présager de beaux jours pour ce groupe sous-traitant direct des grandes firmes automobiles françaises, et cela malgré l’annonce du plan de soutien pour la filière automobile.

La crise sanitaire ne doit pas être un prétexte pour masquer le manque de stratégie et d’anticipation du groupe.

Pour la FCE-CFDT, ceci laisse présager de nouvelles restructurations, avec des impacts directs et indirects sur l’emploi. Il est urgent que le groupe apporte des réponses précises aux salariés sur l’avenir des sites français. 

Pour la FCE-CFDT, le dialogue social est un levier essentiel et indispensable pour anticiper les difficultés à venir et restaurer la confiance des salariés.