Le Comité national de la branche (CNB) plasturgie s’est réuni du 21 au 23 novembre. Au programme, formation des membres et négociations de branche. Le module de formation dispensé aux membres du CNB, et commun aux autres branches de la FCE-CFDT, permet d’aborder les valeurs de la CFDT, ses structures, les caractéristiques de la négociation de branche, la loi Fillon de mai 2004 sur le dialogue social, et le développement de la syndicalisation. Il aura aussi permis de préciser le rôle des animateurs des comités territoriaux de branche (CTB), interfaces entre le CNB, le syndicat chimie énergie et les sections syndicales d’entreprise. Ils sont en effet des maillons indispensables, à la fois relais auprès des sections de l’action de la branche et du syndicat, et vecteurs de remontée de l’information auprès de la fédération. Le rôle qu’ils ont à jouer est fondamental, notamment pour une bonne mise en œuvre de l’accord classifications dans les entreprises.
Cet accord est encore très peu mis en œuvre. Les formations des membres des commissions démarrent à peine. Des discussions débutent dans quelques entreprises, dont Plastic Omnium. Au plus tard le 15 avril 2006, les commissions devront être mises en place. Et la nouvelle grille devra l’être au 15 octobre 2006 pour les entreprises de plus de 20 salariés (au 15 avril 2007 pour les entreprises de moins de 20 salariés). Chaque section syndicale doit donc d’ici là bâtir son plan d’action : déterminer qui va siéger dans la commission, se mettre d’accord au sein des institutions représentatives du personnel sur la répartition des sièges, demander à l’employeur quand se tient la formation et quand seront remises les fiches descriptives. Il faut aussi, quand c’est possible, négocier des moyens supplémentaires : des temps de permanence au delà de ce que prévoit l’accord de branche, de préparation des réunions, d’information des salariés, etc. Il faut enfin mettre en place des pratiques participatives en discutant avec les salariés du contenu de leur emploi.
Quant à la négociation de branche prévue sur la prévoyance, la chambre patronale voudrait un régime facultatif. La FCE est en désaccord. Pour elle, le régime doit être obligatoire pour que tous les salariés bénéficient d’un socle de garanties. L’objectif étant que les entreprises qui ont des garanties supérieures les conservent, et que ce régime obligatoire donne une couverture aux PME qui n’en ont pas.