Le CNB des 7 et 8 février a fait le bilan des négociations en cours. Celle sur la formation professionnelle progresse petit à petit avec des avancées incontestables. Celle sur la prévoyance devrait démarrer. Le groupe de travail paritaire examinera le 8 mars les réponses à l’appel d’offres. Puis se déroulera « l’oral » des organismes présélectionnés. Quant à la négociation sur la pénibilité, elle semble dans l’impasse. La prochaine CMP du 28 mars abordera le sujet. Elle devrait aboutir à un échec, compte tenu de la faiblesse des concessions patronales.
Le CNB a aussi débattu de la mise en place de l’OPCA DEFI. La présidence de cet organisme paritaire est tenue par le patronat, conformément à l’accord du 22 décembre 2010. En vertu de l’alternance, elle reviendra à un syndicat dans deux ans. La CFDT a le poste de trésorier.
Le tour de l’actualité dans les territoires a révélé que la pratique des ruptures conventionnelles et des départs volontaires touche de nombreuses entreprises qui échappent ainsi aux procédures légales liées aux PSE. A Plastitube (Adour Pyrénées), l’action syndicale a permis de limiter les suppressions d’emplois (30 postes supprimés au lieu de 47 prévus). A Bourbon (Franche-Comté), une prime de 400 euros a été obtenue suite à un débrayage. Chez Cebal (Lorraine), un accord salaires a été signé par l’ensemble des 5 organisations syndicales, avec 2% d’augmentation générale et 0,6% d’augmentations individuelles. A Linpac (Haute-Normandie), le rachat par un concurrent sur la même gamme de produits inquiète les salariés pour l’avenir du site de Gaillon.
L’exposé de Syndex sur le recyclage des PVC indique qu’aujourd’hui, seulement 17% des plastiques sont recyclés. L’objectif des employeurs est de parvenir à 26% en 2020. Le débat a permis de retenir 4 questions à poser dans les comités d’établissement, sur le développement durable.
Enfin, les initiatives de développement-syndicalisation sont nombreuses. En Lorraine, le syndicat va organiser avec l’URI des diffusions aux portes d’entreprises de la zone de Sarreguemines. Le syndicat Rhône Alpes Ouest contacte des adhérents isolés pour les convaincre de créer des sections. En Franche-Comté, la décision a été prise d’organiser tous les deux mois une diffusion vers une entreprise ciblée sans implantation CFDT.