La Commission Mixte Paritaire (CMP) plasturgie du 3 décembre a débattu de l’accord salaires pour 2009. La FCE-CFDT le signera.
Nous avions organisé une manifestation le 19 novembre devant la chambre patronale. Suite à cette action, la chambre patronale a rouvert les négociations. Et nous avons obtenu de nombreuses avancées.
La date de l’augmentation des salaires a été anticipée du 1er mai au 1er janvier 2010. La grille est sur la base du SMIC au 1er janvier 2010 et non de juillet 2009. Des écarts sont garantis entre plages, afin d’éviter le tassement de la grille. Enfin, il y aura une négociation paritaire sur l’ensemble de la grille en mai 2010, pour négocier de nouvelles revalorisations.
Notre signature permet : des revalorisations de salaires mensuels allant jusqu’à 4,8 % pour les non cadres et jusqu’à 3,2 % pour les cadres, de préserver la prime d’ancienneté avec effet rétroactif au 1er mai 2009 et d’avoir des garanties quasiment identiques à celles de l’accord de décembre 2004.
Les quatre autres organisations syndicales ne signeront pas cet accord salaires 2009. La CGT ne signe jamais aucun accord dans la branche. Si tous les syndicats agissaient ainsi, il n’y aurait plus de convention collective ! La CFE CGC s’est placée dans une logique très catégorielle de défense des écarts hiérarchiques.
Des organisations ont déclaré, en commission mixte paritaire, qu’elles s’opposeraient à l’accord. Vont-elles le faire ? Nous sommes dans l’incertitude sur le nombre d’oppositions. L’accord est soumis à signature jusqu’au 10 décembre. S’il y a trois oppositions formulées par écrit dans les 15 jours de la notification (donc au plus tard le 25 décembre), l’accord ne s’applique pas. C’est la loi.
S’il n’y a pas d’accord, les salaires seront bloqués ainsi que la prime d’ancienneté dans de nombreuses entreprises, puisque nous n’aurons plus d’accord de branche, l’accord de décembre 2004 étant caduc.
La FCE-CFDT a choisi de signer cet accord dans l’intérêt de tous les salariés afin de faire évoluer les garanties collectives. A un syndicalisme de contestation stérile, nous préférons un syndicalisme qui obtient des résultats concrets.