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PLASTURGIE La chambre patronale piétine le dialogue social !

La Fédération de la Plasturgie, chambre patronale de la Plasturgie, a le 13 février dernier dénoncé l’accord salaires de 2004.

La Fédération de la Plasturgie, chambre patronale de la Plasturgie, a le 13 février dernier dénoncé l’accord salaires de 2004. Accord qu’elle avait pourtant signé avec quatre organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO) et accord jugé exemplaire par les pouvoirs publics de l’époque.

En agissant de la sorte, la Fédération de la Plasturgie piétine tout simplement le dialogue social : pas de respect de la parole donnée, ni des partenaires. Dans ce nouveau contexte, la demande de rendez-vous avec le cabinet du Ministre, faite par l’interfédérale (CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO) avant même cette dénonciation, est d’autant plus urgente. En attendant, la fédération invite tous ses militants de la Plasturgie à mobiliser dès maintenant l’ensemble des salariés, et à agir avec les autres organisations syndicales, pour protester auprès de la chambre patronale (Fédération de la Plasturgie, 65, rue de Prony 75 854 Paris cedex 17, fax 01 44 01 16 55, e-mail : accueil@fed-plasturgie.fr). La prochaine commission mixte paritaire, qui se tiendra le 17 mars, devra aussi être l’occasion de protester ce même jour, dans les entreprises, contre la décision de la chambre patronale.

Flashback… En 2004, les négociations sur les classifications de la branche Plasturgie s’engagent. Le 16 décembre 2004, la chambre patronale signe deux accords avec quatre organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO) : un accord classifications mettant en place de nouveaux coefficients et un accord salaires. La grille salariale est désormais sur la base de 35 heures au lieu de 39. Alors que l’ancienne grille avait six coefficients en-dessous du Smic, la nouvelle est supérieure au Smic avec la garantie que les coefficients ne se superposeront pas. Enfin, la formule de calcul des salaires garantit une évolution automatique. Autant de raisons qui font de la CFDT l’un des signataires de ces accords. En février 2006, un nouvel accord salaires actualisant la grille est signé. Mais les négociations salariales, qui se tiennent en juillet 2006, après l’augmentation du Smic, échouent : la chambre patronale ne proposant que 3 euros d’augmentation en tout et pour tout ! Les organisations syndicales rencontrent alors le ministère, et une commission mixte paritaire se met en place sous sa présidence. En 2007 et 2008, la commission mixte paritaire ne se réunira pas moins de six fois en tout. Lors de la réunion du 1er février dernier, la chambre patronale conditionnait l’augmentation des salaires à l’abandon de la formule de calcul de l’accord salaires de 2004. Refus unanime des organisations syndicales. C’est désormais l’impasse.

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