A l’usine de production d’additifs pour matières plastiques Adeka Palmarole de Rousset, tous les ouvriers de l’usine des trois postes se sont mis en grève le 12 janvier après échec des négociations sur les salaires.
Les délégués syndicaux (CFDT et CGT) ont été reçus par la directrice. Le retour fut édifiant. La direction refusa de céder à la pression de la grève et ne fit aucune proposition concrète, si ce n’est de reprendre les NAO.
Pour les DS, cette négociation, si l’on peut parler de négociation, n’est qu’un dialogue de sourds. La direction restant campée depuis le début sur ces propositions et confirmant ainsi le sentiment général de manque de considération des salariés.
Après deux jours de grève, les DS ont signé un accord de fin de conflit. Les dernières propositions de la direction vont bien au-delà de ce qui avait été mis sur la table pendant la NAO :
– Accord pour une augmentation minimale de 1,5% et une augmentation moyenne de 2,5%, applicable au 1er janvier 2015.
– Instauration d’une prime de vacances fixée à 500€ pour l’année 2015.
– Alignement de la prime de Noël sur celle des cadres : soit une augmentation de 500€ pour les non cadres et régularisation des primes de Noël 2014 sur la paie de février 2015.
– Augmentation de la majoration des heures de nuit : de 21,67% à 25% à partir du 1er février 2015.
Félicitations à notre délégué syndical CFDT, Thomas Chaudon, qui a mené cette négociation de main de maître. Les salariés grévistes ont applaudi les délégués syndicaux pour les résultats obtenus.