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Plasturgie Echec des négos salariales : le CNB organise la riposte

Suite au nouvel échec des négociations salariales de la branche Plasturgie lors de la commission mixte paritaire du 1er février, le Comité national de la branche (CNB), réuni les 5 et 6 février derniers, a débattu des initiatives à prendre.

Suite au nouvel échec des négociations salariales de la branche Plasturgie lors de la commission mixte paritaire du 1er février, le Comité national de la branche (CNB), réuni les 5 et 6 février derniers, a débattu des initiatives à prendre. Et notamment des propositions de la FCE-CFDT lors de l’interfédérale du 12 février, interfédérale d’ailleurs demandée par la FCE : courrier au cabinet du ministre, communication aux medias, pétition à faire signer aux salariés, déclaration type à lire en comité d’entreprise, journée d’action spécifique dans les entreprises pour interpeller la chambre patronale et les syndicats d’employeurs, etc.

La FCE suspendra aussi toute signature d’accord de branche tant que ces négociations salariales ne trouveront pas d’issue favorable. L’objectif est bien de sensibiliser le ministère, et de faire changer d’attitude la chambre patronale qui piétine impunément le dialogue social et veut passer en force. Chaque section syndicale d’entreprise doit se sentir concernée et se mobiliser. C’est pourquoi un tract à diffuser massivement leur sera adressé. Si la grille de branche n’évolue pas, ce sont tous les salaires qui sont tirés vers le bas, qu’il y ait ou non accord d’entreprise.

Constat de désaccord lors des négos salariales La commission mixte paritaire du 1er février se sera soldée par un nouveau constat de désaccord entre l’interfédérale et la chambre patronale de la Plasturgie en termes de salaires.
Au nom de l’interfédérale (CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO, la CGT ayant refusé d’y participer) réunie la veille, la FCE-CFDT a fait des propositions raisonnables pour aboutir à un accord : porter le premier coefficient 700 à 1 294 euros (le Smic étant à 1 280 euros), augmenter de 3,8 % la valeur du point et la partie fixe (ce qui correspond à l’inflation entre février 2006, date du dernier accord, et décembre 2007), négocier les salaires 2008 dès le mois de mai (le Smic devant augmenter à cette date).
La chambre patronale a proposé des hausses allant de 3,35 % au coefficient 710 à 1,5 % au coefficient 940. Une revalorisation nettement insuffisante, au regard de l’inflation cumulée depuis le dernier accord de 2006 qui aboutissait à des pertes de pouvoir d’achat entre 0,45 et 2,3 %. Qui plus est, le projet d’accord stipulait que pour que les mesures salariales s’appliquent, les signataires devaient renoncer à négocier dans le cadre de l’accord Classifications-Salaires de décembre 2004 et devaient aboutir à une nouvelle formule de calcul des salaires ! Chantage inacceptable, qui cherchait à imposer la dénonciation, de fait, de l’accord salarial de 2004.

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