Du « pré-rapport » établi par le cabinet chargé du contrat d’étude, il ressort que la branche emploie une forte proportion d’ouvriers non qualifiés, notamment des femmes. A cela s’ajoute le recours à l’intérim supérieur à la moyenne observée dans l’industrie. Quant à la formation, si les employeurs plébiscitent l’alternance, les statistiques démontrent que sur le terrain il n’en est rien ! L’étude souligne des salaires parmi les plus bas.
Afin de compléter ce diagnostic, la CFDT a participé à l’une des rencontres paritaires organisées en région. Il apparaît que la pénurie de main-d’œuvre ne concerne que le métier de monteur-régleur. Les patrons ont dit leur difficulté à reconnaître en classifications et salaires les nouvelles compétences des salariés. Quant à la GPEC, ils affirment être loin de cette préoccupation. Face à ce constat, le cabinet proposera à la fédération patronale des pistes d’actions. Aux syndicalistes de ne pas laisser ensuite les patrons seuls modeler l’avenir !