Lors de la séance du 12 décembre 2017, les organisations syndicales et patronales, sous l’égide du ministère du Travail, se sont rencontrées dans le cadre de la commission mixte paritaire.Les négociations salariales pour l’année 2018 ont été abordées dans un premier temps. L’organisation patronale a partiellement entendu les revendications et les arguments avancés par la délégation FCE-CFDT et a acté le fait qu’un « coup de pouce » supplémentaire était nécessaire sur les plus petits coefficients de la grille salariale de la Plasturgie. Elle a proposé une augmentation de 1,1% sur les minima et de 1,3% sur les trois premiers coefficients (700, 710 et 720). La CFDT, quant à elle, a réussi à obtenir, après plus de cinq ans de bataille, l’ouverture d’une négociation pour la mise en place d’une complémentaire santé dans la branche.
Cette négociation, jusqu’ici toujours refusée, d’accord débutera cette année. La FCE-CFDT est désormais confortée dans son positionnement sur l’ouverture d’une négociation sur le dialogue social, et de surcroît reconnue dans son travail de propositions.
Un deuxième point a été traité : l’épargne salariale. D’ultimes propositions par les futurs prestataires ont eu lieu lors de cette commission mixte paritaire. Pour la FCE-CFDT le choix s’est naturellement porté sur le groupement APICIL / Humanis / Adéis / Groupama, car ces partenaires sont déjà présents au niveau de la prévoyance pour la branche. De plus, ce groupement privilégie une réelle politique de gestion de proximité auprès des entreprises via le réseau déjà existant. Ce qui n’était pas le cas de l’autre proposition faite par le groupement Crédit mutuel / CIC.
Cette fin d’année marque aussi le départ en retraite de Thierry Perrin-Hudry que nous remercions pour son engagement au sein de la branche Plasturgie lors de ses 7 dernières années. C’est Michael Gras qui lui succède au poste de délégué fédéral.