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Plasturgie : constat d’échec pour les salaires minima

La négociation sur les salaires minima de la plasturgie a abouti le 11 février à un constat de désaccord : aucun syndicat ne signera.

La négociation sur les salaires minima de la plasturgie a abouti le 11 février à un constat de désaccord : aucun syndicat ne signera.

Rappelons que la grille actuelle démarre à 891 euros et comporte 6 minima en-dessous du SMIC. La FCE-CFDT a revendiqué un premier coefficient au moins égal au SMIC, des augmentations binômes à la fois égales pour tous et en pourcentage pour favoriser les bas coefficients, une grille basée sur les 35 heures et pas 39 comme actuellement, et une revalorisation des salaires féminins qui restent inférieurs aux salaires masculins pour la quasi-totalité des coefficients.

Depuis le dernier accord salarial de novembre 1998, la revalorisation des salaires minima n’a été que de 4 %, alors que l’inflation représente 10 %. L’écart est de 6 points. La chambre patronale n’a proposé qu’une hausse de 2 %. Aucune organisation syndicale ne signera donc le projet d’accord, compte tenu du retard accumulé depuis fin 98 et de la faiblesse du montant des minima actuels.

La FCE a demandé à la chambre patronale la recommandation aux entreprises d’une augmentation égale au moins à 2 %. La chambre patronale a refusé d’avancer une réponse en séance.
Par ailleurs, la FCE a revendiqué que l’indemnité de départ en retraite s’applique aux salariés partant entre 56 et 59 ans dans le cadre de la loi Fillon, comme à ceux partant normalement à 60 ans. La chambre patronale le refuse encore pour l’instant.

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