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PLASTURGIE Bains-sur-Oust et Méru, grève à Faurecia pour une hausse des salaires

À l’appel de la CFDT, les salariés de l’entreprise Faurecia ont cessé de travailler, le mardi 14 mars, en début de matinée...

À l’appel de la CFDT, les salariés de l’entreprise Faurecia ont cessé de travailler, le mardi 14 mars, en début de matinée. Ils dénonçaient une absence de reconnaissance salariale.

Pour rappel, en 2015 et 2016 des emplois et la survie du site de Bains-sur-Oust étaient en jeu, et il y avait une grosse baisse d’activité sur le site de Méru. La CFDT a négocié un accord de compétitivité qui a permis de retrouver des marchés en échange d’un gel des salaires pendant deux ans, d’un effort sur les jours de RTT et sur le présentéisme. Par ailleurs, l’année 2016 fut marquée par une forte période de chômage partiel, et les salariés ont dû encore faire un effort en sacrifiant le reste de leurs jours de RTT.

Le 22 février 2017, les négociations annuelles obligatoires se sont ouvertes chez Faurecia Intérieur Industrie, et se sont closes le 1er mars, avec une réunion de signature le 9 mars 2017. Seule FO était signataire de l’accord salarial, alors qu’elle représentait 28 % des salariés ; 0,7% en AG au 1er mars, loin des revendi-cations posées par la CFDT avec, notamment, une augmentation générale de 5% garantissant un talon de 70 euros.

C’était inacceptable pour la CFDT, sachant que les salariés venaient de subir deux ans de gel de salaire. Quatre cent vingt salariés se retrouvaient au minima conventionnel, ce qui est inconcevable pour un groupe comme Faurecia.

Le 9 mars, après avoir consulté les DS et les adhérents, la CFDT a décidé de se mobiliser. Le 14 mars, à 5 heures, des salariés de Faurecia ont commencé une grève, à Bains-sur-Oust (Ille-et-Vilaine) et à Méru (Oise). Toutes les lignes se sont arrêtées : 80% des salariés en 3×8 ont suivi le mouvement.

Après de difficiles négociations, la grève s’est achevée le 15 mars. La CFDT a signé un accord avec la direction. Elle a obtenu 1,2% d’augmentation générale, 0,2% d’augmen-tation supplémentaire pour les plus bas salaires, soit 1,4% pour les coefficients 700 à 810 (garantie que les coefficients seront toujours supérieurs à 1,4% des minima conventionnels), la création d’un groupe de travail sur les conditions de travail et trois jours de congés supplémentaires. C’est une belle victoire pour la CFDT. 

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