Lors des élections professionnelles qui viennent de se dérouler sur le site dijonnais de 350 salariés, ultime vestige du groupe pharmaceutique Fournier Pharma qui a compté jusqu’à 2000 salariés, la CFDT, avec plus de 60 % des suffrages, a conforté sa place de première organisation. C’est le message envoyé à une équipe syndicale qui a toujours su défendre les intérêts des salariés en restant proche d’eux. Avec quatre sièges sur cinq au Comité d’entreprise (CE), nul doute que la FCE-CFDT sera un interlocuteur incontournable.
Ce résultat permet à la FCE de conserver sa première place au sein du groupe Solvay. Autre enseignement de cette élection qui s’est déroulée dans le nouveau contexte de représentativité instaurée par la loi du 20 août 2008 : les salariés n’ont pas été convaincus d’apporter leurs suffrages à une liste commune d’organisations syndicales dont le seul but était d’obtenir leur représentativité au prix d’une alliance de circonstance. La liste commune CFTC–CGT–FO–UNSA n’a obtenu que 30,95 % des suffrages. En l’absence d’une déclaration de répartition des suffrages, il lui fallait obtenir au moins 40 % des suffrages pour que chacune des organisations puisse obtenir sa représentativité. En conséquence, elles ne seront plus représentatives au sein de l’entreprise jusqu’aux prochaines élections. La CFE-CGC avec 2 candidats dans le 3e collège et 21 voix est représentative uniquement dans ce collège cadres. N’obtenant aucun élu, elle ne peut désigner de représentant au CE.